« Impro de dernière minute »

14/04/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Impro de dernière minute

Impro de dernière minute

Ah, il a été plus rapide que les autres !

Quand j’ai ouvert la porte, il avait déjà dépassé la maison.

En principe, je sais le temps qu’il faut aux gens pour arriver depuis l’église jusqu’à chez moi 😉

A pied, bien sûr.

On a commencé par se taper la bise, puis par tailler la bavette, puis finalement s’asseoir autour d’un café.

Et là, je me suis dit, la rando cet aprèm c’est mort, ça sent l’impro de dernière minute, désolée les copines et les copains, comptez pas sur moi !

Bon, j’avais déjà mis mon sac et mes chaussures dans le coffre, pris de l’eau et ma banane, non non J.P. je ne l’avais pas oubliée.

Et ben j’ai tout ressorti, ça ne se passerait pas comme prévu 😉

Après, on a passé le jardin en revue, les bourraches, calendulas, dicentras, hélycrisum, et autres pissenlits, le cerisier, bref comme tout est en fleurs sous le soleil, ah, difficile de ne pas prendre le temps d’admirer…

Enfin, si on sensible à la nature.

Et comme c’était son cas, ensuite on a passé un moment à admirer les poules, original.

Puis la chatte a pris part à la visite avec nous, dans cette maison on reconnaît les amis des bêtes 😉

T’inquiète,  je te ramènerai en voiture, ai-je proposé à J., parce qu’il était venu en bus, sur son temps de pause de midi, short…

Et qu’il aurait du mal à gérer le planning, vu qu’une conversation vraiment passionnante s’était engagée entre nous.

Entre autre, autour des graines que j’avais mise à sécher, et qui ressemblaient tant à celles qu’il n’avait jamais pu identifier en Inde.

Non non, pas du poivre… de la papaye 😉

Ah oui, il avait vécu aussi un certain temps en Inde, et avait expérimenté aussi d’autres plans alternatifs.

C’est souvent comme ça que se font les connections, autour d’aspirations à un autre possible.

Sauf que j’étais pas au bout de mes surprises, parce qu’après avoir grimpé les trois ou quatre étages jusqu’à son appartement avec sa précieuse acquisition, j’ai découvert une pancarte sur la porte : REPTILES VIVANTS.

Et que ce sont deux gentilles chiennes qui m’ont fait la fête une fois la porte ouverte…

Bon, ensuite, il y avait tellement de lézards, et autres varans, et autres serpents qui se chauffaient les yeux mi-clos sous les lampes de leurs terrariums dans une pièce dédiée, que ça m’en a (presque) coupé le sifflet !

J’ai appris qu’il fallait passer un certificat de capacité selon le type d’animaux que l’on élevait, et que J. envisageait d’en détenir d’autres, en vue de se consacrer un jour entièrement à sa passion.

Promis, on se tient au courant de l’avancée de nos projets, c’est vrai que quelque part, ils ont un point commun 😉

En attendant, le soir, j’ai dormi sur mes deux oreilles, ophiophobique, moi ? Jamais !

Bien à vous,

Isabelle