« J’ai fêté ça avec de la mortadelle »

17/05/2017 Bonjour à toutes et à tous,

J'ai fêté ça avec de la mortadelle - Crédit photo izart.fr

J’ai fêté ça avec de la mortadelle – Crédit photo izart.fr

Hier, j’ai dit, allez c’est la fête !

Et j’ai fêté ça avec de la mortadelle

4 tranches, exactement.

J’en ai mangé deux le midi, donné une bouchée à la chatte qui l’avait bien reniflée, et remis les 2 autres au frais.

Le lendemain, dès le matin j’ai pensé que j’allais me faire les autres tranches avec ma salade de midi, j’en avais presque l’eau à la bouche 🙂

Une amie est passée, j’ai mangé ma salade, on a bu le café, elle est repartie et j’ai fait ma vaisselle.

Au volant de ma voiture, dans l’après-midi, j’ai soudain réalisé que j’avais zappé ma mortadelle.

A cause de mon estomac qui gargouillait grave…

C’est dingue les pensées qui traversent l’esprit quand on conduit !

Et dire que je devrais se concentrer uniquement sur la circulation 🙁

Pourtant, une autre idée tout aussi improbable a fait surface…

Faut dire que, venant d’en prendre encore plein les dents et les oreilles, je réfléchissais au moyen d’évacuer tout ce stress, zeeeeennnnnn…

M’est revenu l’exercice que nous avait proposé Lorenzo au stage de chant du week-end dernier.

Crier d’une voix forte, face au groupe et chacun-e à son tour : CIAO !

Bon, ben quand est arrivé mon tour, si j’ai bien démarré le mot, la fin s’est étranglée dans ma gorge, CIAoo…arghhhh…

Evidemment, tout le monde a bien ri, et… il a fallu que je recommence jusqu’au résultat attendu !

Et ben j’ai fait exactement la même chose, au volant de ma voiture…

J’avoue n’y être vraiment bien parvenue qu’à la troisième tentative 🙂

Parce qu’à la première, mon cri s’est étranglé en fin de parcours, dans ma gorge, comme au stage de chant…

Pourtant j’ai du crier vraiment très fort, parce que le véhicule qui me précédait s’est mis à freiner d’un coup 🙁

Mais je me suis dit que je n’allais pas en rester là.

Une fois que j’ai eu pris un peu plus de distance, j’ai crié à nouveau de toutes mes forces.

Et c’était nettement mieux, tiens, j’étais presque fière de ma prouesse 🙂

A ce moment-là, je me suis souvenu que Lorenzo nous faisait garder exprès la bouche ouverte, à la fin de chaque phrase musicale.

Pour ne pas perdre en justesse et donner la même portée au son, d’un bout à l’autre.

Pas très esthétique… mais très efficace.

J’ai donc fait une troisième tentative, et là ça a été vraiment excellent !!!

La voix forte, posée, et qui sonne jusqu’à la fin, YES, JE PEUX LE FAIRE !

Uni-e à tous les bébés du monde qui hurlent en vibrant avec chaque centimètre de leur petit corps…

Ça doit faire vraiment du bien de se lâcher comme ça à tout moment, dîtes-donc 😉

Vous imaginez comment ils évacuent tout leur stress en quelques coups de gueule seulement !

Bon, et si je proposais des sessions où les gens crieraient de toutes leurs forces, comme quand ils étaient des nourrissons ?

Après, je me suis sentie nettement mieux 🙂

Libérée d’une grosse boule coincée de la gorge au ventre.

Bien décidée depuis, à ne me laisser remplir plus que de rires, de chants et de pensées positives !

Bravo ma fille, good job, fière de moi !

Bien à vous,

Isabelle