« J’ai oublié de parler du loup »

24/10/2017 Bonjour à toutes et à tous,

J'ai oublié de parler du loup - Crédit photo izart.fr

J’ai oublié de parler du loup – Crédit photo izart.fr

Ah oui, le loup, j’ai oublié de parler du loup dans la Petite chronique précédente…

Si la bergère, dans la démonstration de la conduite de son troupeau à la Foire d’Espezel, était excellente ; secondée par deux border collie, un patou et un beauceron, les propriétaires exposants de brebis avaient surtout mis le paquet, dans leur espace… sur les ravages du loup, photos choc à l’appui.

J’ai pensé aux petits enfants qui ont défilé tout le WE avec, sous les yeux, des photos de brebis éventrées sanguinolentes et d’agneaux innocents bêlant que le loup leur avait mangé leur maman…

A la lecture des slogans Les loups sont d’une férocité sans limite, il reste fort à parier que la polémique autour du loup n’a pas fini de faire couler de l’encre 🙁

Pourtant dans les fascicules que j’avais feuilletés avant, mais pas proposés sur la Foire, on se demande pourquoi, il était bien dit que le retour du loup c’est une chance pour les Pyrénées et leur « invasion » est impossible.

« La biologie propre à un prédateur tel que le loup permet de comprendre que ses effectifs ne peuvent pas croître indéfiniment : ils s’équilibrent en fonction des quantités de proies sauvages disponibles. Lorsque trop d’individus sont présents au sein d’une meute, des loups partent créer d’autres meutes, dont les territoires respectifs ne se superposent pas. De plus, dans une meute, seul le loup dominant se reproduit ‘en France, une meute = 4 à 6 individus). Présent dans les Pyrénées depuis 20 ans, aucune reproduction de loup n’a encore été constatée ! »

Là-dessus, j’ai préféré m’offrir un cornet de frites comme tout le monde j’allais dire, surtout quand il s’agit de pommes de terres locales, celles du Pays de Sault, labellisées « Marque Pays Cathare« .

Ce qui leur garantit, comme à tous les produits de la gamme, d’être cultivées à plus de 800 m d’altitude, sur une surface de 25 hectares, faut le faire…

Malgré une production de 250 tonnes, les producteurs n’arrivent pas à faire face au succès de plus en plus grand !

C’est pour ça qu’à peine arrivée sur le parking, j’ai acheté de suite mes 10 kg de pommes de terre, bio, évidemment, pour être sûre de les goûter 😉

Bien à vous,

Isabelle