« J’ai pas de frein ! »

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18/05/2020 Bonjour à toutes et à tous,

J’ai pas de frein ! qu’elle s’écria avant de se jeter à terre, après plusieurs tentatives de manœuvres bizarres…

Bon, moi je l’avais bien vue arriver.

Et calculé qu’on devait se croiser pile-poil après que j’ai eu franchi les bornes en pierre flanquées de part en part du chemin.

Apparemment, j’avais plus la pratique du vélo qu’elle… et l’anticipation n’était pas son fort !

Mais cependant, je me fis reprocher mon excès de vitesse dans ce secteur particulièrement dangereux ?

Je ne relèverai pas, parce que nous sommes, et d’une, en plein confinement, et de deux mon vélo, moi, il est en état…

En effet, est-ce vraiment prudent et recommandé de rouler avec un vélo sans frein ???

Bref, prise de panique en me voyant arriver à vive allure (!), elle s’était jetée à terre après plusieurs hésitations…

Sans le moindre bobo, je vous rassure !

Cela me rappela un autre épisode, alors que, toujours sur mon vélo, je suivais une moto.

Enfin je suivais plutôt le nuage de poussière qu’elle dégageait.

Lorsque par hasard, le conducteur stoppa devant ma résidence, j’en profitai pour lui faire remarquer qu’il roulait trop vite.

Et que de ce fait, son engin soulevait beaucoup de poussière, fait désagréable pour les vélos derrière.

Mon so pathetic english eut tôt fait de dévoiler ma nationalité.

Ce dernier me répondit donc en français que non non [il ne] roulait pas trop vite !

J’insistais donc devant sa mauvaise foi, en lui rappelant qu’à Auroville la vitesse est limitée de partout à 20 km/h.

Ce dont à quoi il me répondit, bien évidemment, qu’il roulait… à 30 km heure !

Pour la petite histoire mon vélo étant bridé à 20 km/h, il dépassait donc bien largement mon allure ?

Alors que je m’enquerrai auprès d’une amie de savoir qui était le petit gars en question, sa réponse fut immédiate.

Il était tout droit issu d’une lignée de pionniers d’Auroville illustrement connue.

Manifestement non, les enseignements de Mère ne se transmettraient donc pas par héritage…

Bien à vous,

Isabelle