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« J’aime bien quand tu ris »

17/05/2016 Bonjour à toutes et à tous,

J’aime bien quand tu ris avec nous quatre, parties en goguette quelque part dans la verte campagne.

Ton rire au soleil est tellement frais et naturel dans le village désert de ce lundi férié.

Tellement plus frais que ton haleine de la veille.

Tes mots emplis de joie résonnent dans le donjon de grès dont nous escaladons les abruptes marches.

Mieux que ton discours incohérent du soir.

Quelle plaisir de poser au sommet pour la photo souvenir.

De la veille, tu n’en garderas hélas aucun.

C’est vraiment bon de savourer cette amitié, calmement assises sur le mur de pierre en dessous de l’église.

Bien meilleur que tes étreintes délirantes.

De klaxonner sous le tunnel comme quand j’étais petite avec papa.

Que tes bises aux effluves repoussantes.

Enfin savourer ce repas improvisé avec toutes au dernier moment, quelle belle opportunité !

Et ces fonds de bouteille qui n’arrivent même plus à te rassasier.

Dans la douce pénombre, nous étanchons une faim toute justifiée par l’activité des derniers jours.

Blanc, rouge, bière, whisky, champ, dans ton estomac même combat.

Et que de fous rires à partager encore une dernière fois avant de se séparer !

N’étiez-vous pas deux à pleurer, hier, avant de quitter précipitamment la fête ?

Puis nous avons pris la route pour plier nos bagages et fermer la maison.

De retour, il me dit :

« – Je rentre d’un week-end de merde.
– Suis allé chercher mon père dans un fossé.
– …
– Nous n’avons pas pu l’empêcher de repartir en voiture, malgré l’état dans lequel il était.
– Vous auriez du le laisser passer la nuit dehors !
– Je pouvais pas, ma mère était assise à ses côtés…
– Ah la pauvre !
– Enfin ouf, une fois de plus y’avait personne en face ».

Bien à vous,

Isabelle