Petite chronique « Je suis allée chez le coiffeur…

« Je suis allée chez le coiffeur »

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13/05/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Je suis allée chez le coiffeur - Crédit photo izart.fr
Je suis allée chez le coiffeur – Crédit photo izart.fr

J’ai fini par le faire, je suis allée chez le coiffeur, après m’être préparée psychologiquement depuis la veille.

J’ai même surfé sur Street View pour essayer de voir plus clairement ce que l’ami appelait en face de toi.

Ah bah oui c’est vraiment simple, tu prends la route jusqu’au bout, tu traverses la perpendiculaire, c’est pile en face.

Ce jour-là donc, j’avais programmé d’aller arroser tôt le jardin, et puis de partir juste après chez le coiffeur.

Bien sûr, rien ne s’est goupillé comme prévu, j’ai été retardée et suis arrivée au jardin avec une heure de retard sur mon timing.

Après, je devais passer chercher des fruits, parce qu’on m’y avait invitée la veille au soir, et j’ai fait une petite pause, histoire de ne pas me comporter comme une sauvage.

Puis je suis partie faire du change parce que j’ai jamais de monnaie, et que l’ami m’avait dit 250 roupies la coupe, donc il me fallait l’appoint.

J’ai posé mes affaires de jardin à la maison, et suis repartie avec deux bouteilles d’eau de réserve, plus du jackfruit au cas où.

Onze heure, c’était pas le meilleur moment pour prendre la direction où j’allais, traverser les villages, en plein cagnard, et en pleine circulation.

J’ai vu défiler pas mal de boutiques, pas mal de vaches, pas mal de chiens, pas mal de motos, de vélos, des voitures aussi, et des piétons qui marchaient et traversaient n’importe où.

J’avais donc les yeux de partout, les mains sur les freins, et les fesses en compote au bout d’un certain nombre d’ornières, de cailloux et de caniveaux non curés.

Mais voilà, au bout d’un moment j’ai deviné que l’autre route n’était pas loin, en voyant circuler des voitures perpendiculairement.

Profitant d’une accalmie j’ai pu enfin traverser les voies en toute sécurité, et c’est pas une mince affaire à vélo.

Bien évidemment, en face de moi il n’y avait pas de salon de coiffure, mais des street food, beaucoup de street food, des espèces de hangars et des boutiques fermées.

Alors j’ai joué à pile ou face pour savoir si je remontais à gauche ou descendais à droite, et là, surprise.

Je voyais très bien le salon de coiffure, j’étais devant même, avec une grande enseigne, mais, comme toutes les autres autour… la boutique était fermée.

En fait, j’aurais dû me douter qu’il se passait un truc ce jour, précisément, vu le nombre de commerces fermés que j’avais vu le long, en descendant.

J’ai tenté d’interroger les voisins, et je me suis maudite de ne pas maîtriser le tamil, même pas un peu.

C’est une petite jeune fille, garnissant des dosa qui m’a touché deux mots en anglais, suffisamment pour que je comprenne.

Holidays… holidays… le bougre était en vacances.

Bref. Je ne suis pas allé chez le coiffeur.

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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