« Je t’aime maman bonne journée courage »

29/07/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Je t’aime maman bonne journée courage ???

Il allait se coucher, je venais de me lever, quelque peu contrariée, et nous avions causé un peu.

Faut dire que j’avais vu défiler toute la liste de BD à vendre, et ça m’avait un peu pincé le cœur.

Meilleure Vente n° 1

J’aurais ainsi pu éviter de déménager par deux fois quelques cartons de LEURS collections de bandes dessinées.

Soigneusement triées et conservées par mes soins, bien évidemment.

J’étais certaine qu’un jour, en remettant la main dessus, ça leur ferait plaisir de les relire ou les donner à leur(s) futur(s) enfant(s).

Et bien non, aucune valeur sentimentale, à peine si l’un de mes kids a souhaité garder deux bouquins…

Le jour où les voudra, on les rachètera, ça ne vaut plus rien maintenant, le marché est inondé de BD à 4€… me répondit l’un.

L’ autre renchérit, nous on a Netflix maintenant, aucun intérêt de conserver quoi que ce soit

Certes, nous ne sommes pas de la même génération.

Le numérique n’était pas vulgarisé, le marché ne croulait pas encore sous l’offre.

Et nous conservions précieusement.

Mais… s’ils avaient raison ?

S’ils étaient libérés de ça ?

Tandis qu’ici on célèbre un mort, je suis soudain prise d’un doute.

Oui, cette nuit-là, je me souviens bien du contact froid avec le ciment du sol.

Je me souviens bien m’être frotté le coude avant de remonter dans mon lit.

Je n’ai aucun souvenir d’être tombée, par contre…

Et alors que je relate cette curieuse expérience à une amie, elle me raconte qu’il lui est arrivé quelque chose d’étrange cette même nuit.

J’ai du être somnanbule dans mon sommeil, parce que je me suis retrouvée… habillée avec ma robe ce matin ! me dit-elle.

Une troisième amie, enfin, venue à notre rencontre, fit part, elle aussi, d’un ressenti très désagréable.

Et si mes kids avaient raison ?

Si leur génération étaient en bonne voie pour la réalisation telle que préconisée par Mère ?

Dans le deuxième tome de Satprem, Mère ou L’espèce Nouvelle, le livre de termine par un rappel de Mère et de la charte d’Auroville.

1/Auroville n’appartient à personne en particulier. Elle appartient à toute l’Humanité. Mais pour y séjourner, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ;
2/Auroville sera le lieu de l’éducation perpétuelle, du progrès constant, et d’une jeunesse qui ne vieillit point ;
3/Auroville veut être le pont entre le passé et l’avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s’élancer vers les réalisations futures ;
4/Auroville sera le lieu des recherches matérielles et spirituelles pour donner un corps vivant à une unité humaine concrète.

Ah oui et aussi pas d’argent, pas de propriété, pas d’héritage, pas de profit…

Bien à vous,

Isabelle