« Je vais bien tout va bien »

12/12/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Je vais bien tout va bien - Crédit photo izart.fr

Je vais bien tout va bien – Crédit photo izart.fr

Je vais bien tout va bien.

Vous la connaissez cette fameuse phrase que l’on chantonne quand soudain tout part en quenouille…

Donc tout allait bien, j’avais découpé deux beaux lapins à fait rôtir puis compoter près de 45 mn avec des lardons et des pruneaux, tout de suite le repas du soir terminé.

J’avais aussi préparé mes cadeaux, et, en cette période de Noël, la spécialité régionale ce sont les papillotes, petits paquets brillants aux extrémités frangées qui, roulés sur eux-mêmes renferment des chocolats à tous les parfums possibles et des pâtes de fruits.

Et surtout, dedans, il y a un petit papier sur lequel est écrit une citation ou un proverbe.

Mais quand nous étions enfants, c’était une blague ou un dessin humoristique dessiné à l’intérieur d’un petit cadre carré bleu.

Cette tradition typiquement lyonnaise, est née, à l’origine, du geste d’un commis de Mr Papillot, confiseur, qui envoyait des petits messages autour d’une friandise à sa belle, située à l’étage d’au dessus…

Et puis mon repas pour le lendemain était prêt, après avoir nettoyé un beau mesclun tout juste tiré de mon panier de l’AMAP et rassemblé une tranche de saumon, un œuf, un avocat, quelques olives, sans oublier de la sauce, des fruits, et bien sûr, une tablette de chocolat à partager avec les autres passagers.

Glace

Glace

Casse-croûte idéal quand on est appelé à déjeuner en route et que les lieux de restauration implantés sur les aires d’autoroute ont l’air de tout sauf de restaurants…

Mon timing était bon, no stress, dans ma tête, tout en lavant un peu de vaisselle qui restait au fond de l’évier, je récapitulais : les lapins…ok…le repas…ok…les cadeaux…ok…les consignes…ok…le sol lavé, les habits repassés, les plats cuisinés au frais, bon, il me restait à préparer ma valise.

Et pendant ce temps-là, le stérilisateur entrait en piste pour une tournée de bocaux, lapin aux pruneaux, en l’occurrence.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes lorsque je suis montée préparer mes affaires.

Trousse de toilette minimaliste…ok…linge presque sec…ok…petit point de couture sur un col…ok…pantoufles…ok…

Tout allait bien dans le meilleur des mondes donc, jusqu’à ce que je cherche ma valise que j’avais précédemment rangée dans une de plus grande.

J’ouvre le placard donc, j’ouvre ensuite la grande valise, et là…rien !

Soir

Soir

La grande valise est là, mais vide…

Avouez que c’est ballot, à quelques heures de partir, de se retrouver sans valise !

En tous cas, j’ai fait une première ce soir, mais ça ne réglait pas le problème…

Bon, ben j’ai pensé qu’il y en avait un qui s’était servi avant moi, cool dans la famille.

Surtout qu’à la base, cette petite valise aux dimensions requises par les compagnies aériennes, je l’avais achetée pour le vol d’un des plus jeunes de la famille.

Et qu’elle a ensuite transité entre d’autres mains, sans vraiment être ménagée, tout en rendant plein de service  à toute une communauté de globe-trotteur.

Je crois que j’ai été bien inspirée de préciser quelques heures auparavant, à l’un des habitants de cette maison, que pour Noel j’eusse vraiment apprécié que l’on m’offrît une petite valise identique à celle-ci, pour cause de vétusté de la première du nom…

Bingo, j’ai ressorti un antique sac de sport et ai imaginé ce qu’il allait m’en coûter de le porter à l’épaule avec le programme chargé qui nous attendait 🙁

Suite au prochain épisode, ne perdez pas patience

Bien à vous,

Isabelle