« Je vis au rythme des bébés »

Vous avez aimé :

02/03/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Oui, c’est exactement ça.

Depuis quelques jours, je vis au rythme des bébés….

C’est à dire que ce régime m’est un peu imposé par la cadence adoptée lors de ce séminaire hors du commun.

Pour respecter le pari d’optimiser mon travail, fallait faire preuve de minimalisme.

Pas de temps perdu dans les trajets, ni dans le ménage, ni dans le lavage, ni dans la préparation des repas, ni même dans les courses, qui dit mieux ?

Dans ce cas, je n’ai jamais trouvé plus efficace que la pension complète pour atteindre mon objectif.

Avec option deux repas par jours, inclus dans le forfait.

L’abondance et la qualité du petit-déjeuner étaient tellement efficaces qu’il était aisé de tenir jusqu’au dîner sans se remettre à table, quel gain de temps !

Fruits et jus frais, yahourts et fromages européens, viennoiseries, pains variés et sans gluten, beurre et confitures, pancake assortis s’étalaient à l’infini sur différents buffets.

En plus des traditionnels dosa, idli et autres vada, un nombre impressionnant de spécialités indiennes cuisinées avec haricots en grain, poulet, et différents riz accommodés prenaient le relai.

J’ai même dégusté des tomates à la provençale ainsi que des patates sautées !

Bien sûr, des oeufs, que des chefs cuisinaient à la demande sous vos yeux, étaient proposés sous toute les formes.

Et le buffet du soir était tellement copieux… qu’il m’est impossible de tout décrire, désolée.

Bon, j’avoue que j’ai opté pour le parmesan matin et soir, accompagné de pistaches, abricots et amandes sèches.

Et goûté les poissons et poulets grillés aux épices variées présentés tous les soirs.

Et à la salade de légumes rôtis au bacon, ainsi qu’au biryani de mouton.

J’ai bien sûr plongé aussi la louche dans des tas de casseroles en terre qui mijotaient alignées sur des braseros, eux aussi typiquement locaux.

Et dont je prenais plaisir à humer les contenus en soulevant un à un les couvercles…

Ce qui n’était pas sans me rappeler B. quand il rentrait de l’école et qu’il s’engouffrait dans la cuisine pour faire exactement pareil !

Bref, après un régime alimentaire de cette envergure, je vous disais donc que j’ai fait comme les bébés.

Parce qu’il est absolument impossible de résister à l’attraction du lit un fois le ventre bien rempli, j’ai donc opté sans autre forme de résistance pour la régression.

Second aveu, j’ai aussi adapté mon rythme de sommeil aux périodes de travail intensif, dieu que c’est bon de lâcher parfois…

Bien à vous,

Isabelle