« Joyeux Nouvel An Tamoul 5119 »

15/04/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Joyeux Nouvel An Tamoul 5119 -1 - Crédit photo izart.fr

Joyeux Nouvel An Tamoul 5119 -1 – Crédit photo izart.fr

Joyeux Nouvel An Tamoul 5119 !

C’est ce que j’ai découvert en sortant dans les rues de Pondy, ce samedi 14 Avril 2018 !

Déjà que je suis fan de Kolam, mais alors ce matin-là sur le bitume c’était un festival de couleurs 🙂

Armée de mon appareil photo téléphone, je me suis faite plaisir en me baladant à la fraîche.

Et avant que les dessins éphémères ne disparaissent sous les semelles ou les roues…

Le Nouvel An Tamoul, Puthandu ou Varsha Pirappu est célébré dès le matin dans les maisons de la communauté tamoule.

C’est après le bain rituel que chacun·e revêt des vêtements neufs pour accueillir le nouvel an.

Les enfants sont emmenés par l’ancien ou l’ancienne, les yeux cachés, dans un endroit de la maison spécialement décoré pour l’occasion.

Et ce n’est qu’en découvrant la magie du plateau d’offrandes garni de fruits, mais aussi de desserts, friandises et bijoux qu’il pourront les ouvrir !

L’année nouvelle qui arrive est représentée par toutes les saveurs, amères, aigres, salées, sucrées et piquantes, à son image.

A cette occasion, il est traditionnellement offert des étrennes aux enfants.

En tous cas, je ne saurai jamais si un signe avant-coureur planait dans l’air la veille, mais il a été de bon augure.

Comme la tradition tamoule le préconise la veille du nouvel an, j’ai procédé sans le savoir au grand ménage dans la maison 🙂

Et même si je continue à ne rien entendre à la langue tamoule, en rentrant de ma balade je me suis faite interpeler par une dame sur le seuil de sa porte.

Dans ses propos, j’ai juste compris qu’elle me demandait Paris ou Lyon !

Joyeux Nouvel An Tamoul 5119 - Crédit photo izart.fr

Joyeux Nouvel An Tamoul 5119 – Crédit photo izart.fr

Je me demande toujours comment ils sont sûrs ces gens-là que je suis française ?

Je pourrais être italienne, espagnole, roumaine, allemande, estonienne, autrichienne, hongroise… non ???

Mais en tous cas, c’est toujours la même question qui revient, est-ce que je viens de Paris ? Non !

De Lyon alors ? Non plus !

Et là, ils sont toujours un peu déçus.

Parce qu’à part ces deux villes, inutile de tenter d’expliquer votre région d’origine.

Le Sud de la France attendra… qu’un jour je me munisse d’une carte !

Bien à vous,

Isabelle