« La chaîne va être supprimée »

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20/04/2020 Bonjour à toutes et à tous,

« La chaîne va être supprimée dans une semaine pour des raisons de droits d’auteur ».

Et bien c’était fait !

En lisant la phrase sur YouTube, je compris que je n’aurais jamais la fin de l’histoire.

La peste de Camus restera ainsi en suspens jusqu’à nouvel ordre.

Nul doute que les audiolivres étaient victimes de leur succès en plein confinement, et c’est tant mieux !

Et faute de librairies ouvertes, les gens s’étaient réfugiés dans la lecture en ligne.

Allongée depuis la veille, j’avais à ce moment précis la force de rien, ni même de manger… et plus d’audiolivre ?

La migraine, une fois de plus, avait eu raison de moi…

Et malgré toutes mes tentatives pour enrayer le truc, rien n’y fit.

Ni l’homéo de secours, ni l’huile de henné, pas même le café…

Il y a des jours comme ça où elle persiste et signe jusqu’au bout ?

A 21h47 précises, j’étais enfin débarrassée de la chose.

Et je pouvais avaler mon premier plat depuis midi de la veille, sans que la nausée m’envahissât…

Je fis alors une brève introspection, car évidemment, la migraine ne vient jamais seule.

Quelques jours plus tard, j’attaquais le premier des quatre cours de yoga dans lequel je m’étais engagée.

Mais soudain les maux de tête reprirent…

Je veux bien admettre qu’il y ait un élément déclencheur lié aux crises, pourquoi pas.

Mais alimentation, digestion, chaleur ou fatigue ne font généralement qu’accompagner une contrariété d’un autre ordre.

Je n’étais décidément pas adepte des longues séances de méditation profonde guidées par une voix doucereuse…

Ce ton a le don de m’agacer profondément déjà quand on s’adresse à des enfants, mais alors à des adultes !

Ce qui est nouveau, c’est que je décidais alors d’aller faire part de mon ressenti à la formatrice.

Le lendemain, le second cours s’était réduit à 4 personnes dont une nouvelle, contre 7 au premier jour.

Au bout d’un temps qui me sembla suffisament long, je quittais le cours sans fuite, sans culpabilité et… sans migraine.

Mais en fin de journée, la lecture de La Chatki, nouveau chapître de Satprem dans La Mère – Le Matérialisme Divin, m’apporta un autre regard sur ces expériences.

Comme tout devenait si simple et si limpide soudain !

Le soir venu, je découvrais l’enregistrement datant de 1977 d’une Radioscopie de Jacques Chancel avec… Satprem.

La boucle était bouclée.

Bien à vous,

Isabelle