« La grand-mère qui a perdu sa chèvre »

02/09/2021 Bonjour à toutes et à tous,

C’est l’histoire de la grand-mère qui a perdu sa chèvre.

Enfin du moins je n’en entendais répondre qu’une, dans les fourrés, quand la vieille dame appela en tamoul BA ! BA ! BA !

Vu que je m’y connais (un peu) en chèvres ; oui j’ai bossé plusieurs saisons dans des élevages de chèvres, excusez du peu, je lui suis venue en aide.

Surtout que la biquette s’était apparement engouffrée dans le clos entourant le bâtiment où je bosse.

Et alors que je m’apprêtais à enfourcher mon e-cycle, la grand-mère, désemparée, mais pas tant que ça quand même, m’appela à l’aide.

Si elle avait couvert le passage des chèvres dans la propriété, ni vues ni connues, elle ne s’autorisait pas, elle, à se glisser entre les branches pour entrer…

Moi j’ai appelé la biquette à ma façon, c’est à de dire en français BI ! BI ! BI !

A mon grand étonnement, la grand-mère a répété après moi !

Peut-être qu’elle voulait tester si c’était plus efficace ? Ou que ça l’amusait ?

Bon toujours est-il que la bique en question ne daignait même plus répondre à présent.

Ça, pour être têtu une bique, c’est têtu !

Une collègue qui arrivait à moto vint se joindre à nous pour tenter de localiser la bête depuis l’extérieur.

Mais rien n’y fit, alors nous tentâmes une deuxième excursion par la voie intérieure !

Ben vous me croirez si vous voulez, mais d’abord on a distingué une première silhouette de chèvre, puis une deuxième… puis une dixième !

Ah ben oui, tout le troupeau, bouc, chèvres et cabris inclus, s’était engouffré dans les taillis et se régalait à qui mieux mieux.

Tu penses bien qu’elles n’avaient pas le temps de répondre les biques !

Après les avoir canalisées vers la sortie ; c’est pas que, mais je n’ai pas que ça à faire moi, elles firent une dernière pause.

Et commencèrent alors à croquer toutes les graines rouges sur le sol, précisément celles que j’utilise pour mes décors floraux !

Alors là non, on arrête la plainsanterie, hein, contentes ou pas contentes, c’est par ici la sortie !

Et même si les cabris se rebellaient un peu, j’ai barré le chemin avec mon vélo et poussé tout ce petit monde dehors, allez ouste, non mais !

Bien à vous,

Isabelle