« La loi de l’abondance »

13/06/2021 Bonjour à toutes et à tous,

La loi de l’abondance, vous y croyez ?

Moi, maintenant j’y crois.

Tout a commencé avec une avalanche de mangues il y a une semaine, au studio d’upcycling.

Je vous avouerai que je viens à peine de finir une série de confitures… de mangue, of course, juste après les 8 kilos d’oranges amères !

Parce que déjà, je ne serai jamais venue seule à bout des 36 mangues de ma dotation même en ayant offert une partie à mon ami du jardin.

Sans compter les 8 offertes peu après par mon ami du studio, car il devait momentanément s’absenter…

Et puis vendredi, je me suis dis, tiens, faut pas que j’oublie de reprendre des bananes en faisant mes courses.

Manque de bol, y’avait plus rien de rien dans le rayon fruits et légumes de la Coop, à peine une snake gourd…

Bon, j’avais déjà programmé de revenir le samedi, lorsque ce même jour, au jardin, une surprise m’attendait.

Les ammas avaient coupé un petit régime de bananes, mais bien assez pour le partager avec A. et tenir tout le week-end.

J’avais donc réglé mon problème de bananes, parfait.

Ce dimanche matin, je commençais donc allègrement la préparation d’un smoothie coco, bananes et dattes.

Oui la recette suit, ne vous impatientez pas !

Lorsque tout à coup, l’idée d’aller jeter un oeil sur le papayer près de la buanderie me traversa l’esprit, parce que justement je n’avais pas de papayes.

Cela faisait plusieurs semaines que je le reluquais, tout en allant étendre mes lessives.

Imaginez-le couvert de papayes sur tout le sommet, et pareil sur les deux branches latérales qu’il avait développées dans un excès de zèle ou d’eau…

Et je me disais qu’avec un bâton j’arriverai sans doute facilement à en décrocher une ou deux sans faire d’acrobaties.

Je posais illico mon smoothie en route, mue par cette soudaine intuition.

Mais quand j’arrivai à la buanderie, j’eus le choc de ma vie.

Rien… plus rien dans le paysage… que le ciel bleu croqué de nuages gris !

En baissant les yeux, je compris soudain que le gros orage de la nuit avait eu raison de l’arbre trop chargé de fruits !

Bon, vous me connaissez hein, ni une ni deux, en Birkenstock, top et shorty du matin, j’ai escaladé un premier muret.

Puis enjambé des longueurs de troncs entassés sur le second mur et sauté direct dans la jungle verte qui jonchait le sol au pied du papayer.

Oui, c’est ça, me manquait le cutti entre les dents pour me frayer un passage dans les feuilles d’alocasia qui faisaient trois la taille de ma tête…

J’ai foncé droit au but et me suis emparée au plus vite de tout ce que mes bras pouvaient contenir, 3, 4, 5, 6 papayes !

Et je suis vite montée voir la voisine avec laquelle nous avons bavé d’envie tant de fois sous le papayer bien trop haut pour nous…

J’ai conduit sa fille à travers la jungle et elle a rempli un bon sac de fruits à son tour, ni vues ni connues !

Ben oui, j’avoue que j’y suis même retournée en fin de journée.

Parce que j’avais déjà en partie partagé mon butin… en me rendant au jardin dans l’après-midi ?

Bon alors, la loi de l’abondance vous y croirez maintenant ?

Bien à vous,

Isabelle