« La vaisselle aux chandelles »

29/09/2020 Bonjour à toutes et à tous,

La vaisselle aux chandelles, vous avez déjà testé ?

Je fais comme au bon vieux temps, je déplace la bougie avec moi, de la table à l’évier et vice versa.

Tout en me disant que ça devait être très chiant dans le temps…

Ajoutez à cela que jadis, en Europe, pas ici dans le sud de l’Inde, y’avait pas non plus de chauffage central.

Fallait encore aussi charger le poêle pour la nuit…

Ça devait pas veiller longtemps le soir en hiver !

Pour l’instant, c’est priorité téléphone et tablette à charger entre deux coupures.

Tant pis pour les cacahuètes qui vont griller en trois fois, voire quatre, c’est selon.

Ah ben oui, parce que j’ai pas cinquante prises électriques dans mon 28 m².

Deux dossiers en cours ?

Ça attendra le lendemain, parce que qui dit coupure dit déconnexion.

Et une fois ça va, mais quand en une heure il y a déjà eu quatre coupures de courant, ça calme.

Paraît-il que la mousson est en avance cette année.

Jamais il n’est tombé autant d’eau à cette époque, pas en fréquence mais en volume.

Et les locaux voit ça d’un mauvais œil.

Parce que normalement il y a deux mois de mousson qui servent à remplir les citernes et arroser les cultures.

Mais ça se situe habituellement autour de la mi-Octobre.

Bon, j’ai eu une pensée émue pour les dizaines de paires de chaussures qui sont restées dehors, à la déchetterie.

Le truc c’est que les artisans sont venus pour changer la toiture en chaume local, les feuilles de palme.

Cinq jours que ça leur prend à démonter les palmes, démonter la structure de bois, puis refaire le même boulot à l’envers avec du neuf.

Et comme la nuit précédente il a plu, ce qui n’était pas fermé hermétiquement a pris l’eau, normal quand il n’y a plus de toiture…

Bien à vous,

Isabelle