« La vie en rose dans le métro »

22/03/2017 Bonjour à toutes et à tous,

La vie en rose dans le métro - Crédit photo izart.fr

La vie en rose dans le métro – Crédit photo izart.fr

Sous les palmiers, terminus du Métro A.

Sur les bancs, une dizaine de petites nénettes qui s’essaient à la chansonnette.

Sans grand succès…

Soudain leur prend l’idée d’aller tenir compagnie à un beau blond solitaire assis sur un autre banc.

Celui aussi doit avoir le casque en sourdine sur les oreilles, car il se lève aussi sec, alors que deux demoiselles foncent dans sa direction 😉

Tiens donc, la tendance s’inverse, une bande de fille qui branche des mecs isolés !

« Allez, venez on va allez voir le renoi là-bas ! »

Mais pas le temps d’aller draguer, la rame de métro est arrivée.

Là, c’est une joyeuse foire entre les passagères, car certaines, ballon de basket en main, interpellent et sifflent le reste des copines à l’autre bout du wagon.

Celles-ci, en effet sans se dégonfler, elles sont allées s’asseoir à côté du beau gosse, et déjà la conversation s’engage 🙂

Et puis monte dans la rame, un monsieur grisonnant qui pose une enceinte au sol, tout en commençant à entonner avec talent un air sur sa clarinette.

Les filles se proposent alors spontanément d’en chanter les paroles !

Et c’est La vie en rose dans le métro 🙂

Beau succès, tout le monde se marre pour le coup, elles sont trop mignonnes, ni vulgaires ni agressives, et en plus marrantes.

Une fois la chanson finie, le musicien engage la conversation avec deux jeunes hommes qui viennent de monter.

Je comprends juste le mot gipsy, et déjà il entame une très belle mélodie aux accents klezmer.

Mais bon, là la bande de filles est nettement moins emballée, et réclame en vain Mistral gagnant.

Tiens, je ne savais pas que Renaud avait dépassé les 80’s…

La bande d’accompagnement de ce titre n’étant pas mémorisée sur le smartphone du clarinettiste, les p’tites nénettes ne sont pas à cours d’idées ni de technologies.

Aussitôt, de leurs téléphones, elles envoient leur sélection via l’enceinte du monsieur, et hop, un bon gros son bien rythmé envahit tout le wagon !

Tandis que nous autres passagères et passagers, on se marre de plus en plus 🙂

Pris au dépourvu, le musicien, en éteignant l’enceinte, met fin au spectacle.

Et déjà c’est descente pour tout le monde au même arrêt, le sourire encore aux lèvres 😉

Bien à vous,

Isabelle