« L’argent de l’héritage »

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28/04/2023 Bonjour à toutes et à tous,

L'argent de l'héritage - Crédit photo izart.fr
L’argent de l’héritage – Crédit photo izart.fr

Purée l’argent de l’héritage là ! qu’il a envoyé en commentaire de ma photo publiée sur le groupe.

C’est exactement ce que j’ai pensé en décrétant que… dorénavant j’irai tous les mois là-bas, dépenser ma fortune, enfin mon héritage.

Où ça, vous demandez-vous ?

Et bien, pour la première fois de ma vie, si l’on occulte celle depuis laquelle j’avais juré de ne jamais y remettre les pieds, je me suis offert une séance de pédicure.

Oui, le pied, une heure de lavage, trempage, brossage, massage, polissage et tutti quanti pour 800 Rs, l’équivalent de 10€… j’y retourne deux fois plutôt qu’une.

Non merci, pas de vernis, c’est fini pour moi tout ça, exactement comme les couleurs et les coupes de cheveux stylées.

Ah les cheveux… tout un poème aussi, mais j’ai pris du plaisir durant des décennies pour finir en beauté entre les mains du meilleur coiffeur jamais rencontré…

Simple et efficace, pas de prise de tête, pas de contrainte, juste le sentiment d’une grande liberté intérieure et extérieure.

Pareil côté vestimentaire, le challenge se résume à coordonner des hauts et des bas gratuits et second hand.

Pour être sincère, il n’y a que mes écharpes que je renouvelle, les mêmes, tous les ans dans le même magasin.

N’empêche que l’autre jour une inconnue m’a félicitée pour mon… élégance, rien que ça !

Comme quoi tout est question de goût, on peut faire du beau avec du pas cher, et là je parle par expérience.

J’ai donc fini ma journée en beauté, me reposant après une cadence au travail assez soutenue, à laquelle s’ajoutait la chaleur écrasante du moment.

Le comportement irrespectueux d’une cliente à la cantine a sans doute contribué à faire monter ma température interne.

En effet, quoi de plus désagréable que de voir quelqu’une cueillir une, puis deux, puis trois, puis quatre branches de moringa, tout juste planté par nos soins.

Où il y a de la gêne y’a pas de plaisir, dit le dicton populaire, je constate cela, même pas l’ombre d’une question pour demander s’il est possible de se servir…

A la base, ce sont quand même des plantations que nous avons faites et auxquelles nous apportons des soins, de l’eau et du temps dans l’objectif de ravitailler la cantine.

Bref, la communauté vous remercie pour tout l’égard que vous portez à celles et ceux qui œuvrent dans l’ombre, certes, mais pour le bien-être collectif.

Bien à vous,

Isabelle