« Le choc fut très violent »

Vous avez aimé :

29/04/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Le choc fut très violent - Crédit photo izart.fr
Le choc fut très violent – Crédit photo izart.fr

Le choc fut très violent à peine la journée commencée.

Je venais de réaliser sans doute ma plus grande réalisation de landart sous le Barringtonia asiatica.

L’abondance de fleurs fit que j’y passais une bonne demi-heure, c’est le challenge que je me fixe à chaque fois de composer avec toutes celles de disponibles.

Comme je me poursuivais mon chemin, une fois ma réalisation terminée, je remarquais alors un petit gobelet décoré, genre verre en papier posé sur une bordure en pierre.

Je pensais qu’un enfant avait du l’oublier la veille, vu qu’à cette heure matinale aucun n’avait encore pénétré dans les jardins.

Sauf que m’approchant de plus près, je vis qu’à l’intérieur il y avait 3 boules blanches, environ de la taille d’une grosse noisette.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’en fait, il y en avait tout autour de l’installation de cristaux… puis plus loin autour d’une cascade en pierres.

Passé l’effet de surprise, c’est la stupeur qui me gagna.

Je ne pouvais croire qu’il s’agissait là de boules de… naphtaline, produit hautement toxique et interdit en France depuis 2008 !

Je pris un cliché d’un des gobelets contenant déjà un grillon mort à l’intérieur.

Mais que dire de l’effet polluant de ce poison sur le sol, la nappe phréatique, les insectes, oiseaux, mammifères environnants, sans parler des enfants qui pourraient les prendre à pleine main !

En mode panique, je commençais à alerter deux amis sensibilisés par les problèmes d’environnement à Auroville, qui me donnèrent des pistes pour agir.

Le problème, c’est que je n’avais absolument aucun contact, dans mon répertoire, des responsables qu’il m’aurait fallu prévenir.

En milieu de matinée, exposant le fait à d’autres connaissances rencontrées tout en faisant mes courses, je finis par obtenir le nom d’un exécutif à contacter.

A force de recoupements, une fois de plus, j’obtins enfin les coordonnées de cette personne.

Tout en posant la question avec précaution, quelqu’un m’ayant rétorqué es-tu sûre que c’est bien de la naphtaline, je lui envoyais immédiatement un message.

Le tout accompagné bien sûr d’un lien sur la toxicité de la naphtaline.

La réponse tant redoutée ne tarda pas à arriver.

Oui, il s’agissait bien de naphtaline placée pour tenter de faire fuire les porcs-épics qui remuaient la terre MAIS – en majuscule dans le texte en anglais – cela avait été retiré, suite à mon message.

Ouf, on a limité les dégâts.

Quant aux remerciements que j’ai reçus suite à la réponse transférée aux personnes alertées, je les adresse humblement à Mère qui m’a exhortée à agir ce jour-là.

Bien à vous,

Isabelle