« Le grand changement »

13/10/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Tout d’abord un grand merci et un big hug à toutes celles et ceux que je n’ai pas encore retrouvé-e-s matériellement pour les serrer dans mes bras.

Cela ne saurait tarder, patience !

Merci pour tous vos messages si gentils et si réconfortants à mon retour.

Et vos messages complices durant mon séjour, e-mail plus intimistes à d’autres moments.

Certes, effectivement, on ne rentre jamais indemne d’Inde.

Certain-e-s y perdront leurs repaires, tandis que d’autres y verront plus clair.

J’appartiens plutôt à la seconde catégorie, ce qui explique le grand changement.

Ayant fait des recherches plus amples dès mon retour pour éclaircir mes interrogations, certaines synchronicités n’ont pas manqué de m’étonner.

Autant j’aime m’imprégner du moment présent lors d’expériences de voyages et me laisser gagner par le ressenti, autant j’aime approfondir mes découvertes en rentrant.

Ainsi, me promenant un jour au hasard des rues de Pondy, je me suis curieusement arrêtée devant un vieux bâtiment.

La grille, dévorée de verdure, dévoilait cependant encore le nom de l’établissement.

1891 – Grand Hôtel d’Europe

Quelle surprise d’apprendre ces jours que c’est dans ce même hôtel que Mirra Alfassa, dite The Mother, fit sa première rencontre.

Celle avec Sri Aurobindo tout drapé de blanc, descendant les escaliers à sa rencontre.

Exactement comme dans le rêve qu’elle fit, dix ans auparavant, ignorant tout, en outre, de l’existence de cet homme !

Et puis une autre expérience, et son évocation plus tard, n’ont pas manqué de me faire sourire.

Et si c’était ça, ce mystérieux parfum que je cherchais un jour en vain, à identifier ?

Rien, parmi les arbres en fleurs, me baladant aux alentours de l’Ashram ne lui ressemblait !

D’autres cependant l’avaient semble t-il déjà identifié avant moi 😉

Et ils le décrivaient dans une vidéo que j’étais en train de visionner, tranquillement assise en France…

En Inde, tout prend du temps, les révélations comme les coups de foudre…

Les paroles de The Mother prenaient tout à coup une autre couleur.

Une transformation parmi d’autres s’est également opérée.

Comme celle de rester dans le flot de mes pensées et non plus être noyée par l’info en continu.

Uniquement de la musique sur le PC, et de plus triée sur le volet, merci Fip Radio !

Déjà que j’ai pas la télé, hein, mesdames et messieurs des impôts 🙁

Plus d’info agressive, de débat passionné, de sondage démoralisant, de pub insistante pour entraver le fil de mes idées.

Pour tout travail sérieux, la publicité est un poison, Sri Aurobindo (31), j’ai noté ça sur mon Moleskine un jour en Inde.

Le grand changement.

Bien à vous,

Isabelle