« Le papa nouveau a fait sa rentrée »

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11/11/2019 Bonjour à toutes et à tous,

L’arrivée d’un enfant, ça peut bouleverser bien des choses.

Physiquement, psychologiquement, matériellement et… professionnellement.

C’est ainsi que le papa nouveau a fait sa rentrée exactement deux mois après la naissance de son choupinou 😉

Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’une semaine après la naissance du bébé, le papa en question a eu comme un déclic…

Sa demande de temps partiel ne recevant pas d’avis favorable, le soir-même il annonça… qu’il ne retournerait plus au taf.

Et peut-être aussi ai-je un peu (très) enfoncé le clou à cause de cette satanée épée de Damoclès qui menace tous les nouveaux-nés français.

Non, Babichou 1er n’irait pas à la crèche armé de ses 11 vaccins obligatoires, comme envisagé un temps, OUF !!!

Il profite largement de la présence de ses parents, son papa assurant toujours cependant une autre activité.

Et du coup, ces derniers se penchèrent de plus près sur des alternatives, car l’avenir sans vaccin se passe aussi… d’éducation nationale.

C’est comme cela qu’un jour M. a découvert la pédagogie Montessori et d’emblée séduit, à décidé… de s’y former 🙂

Donc, de fil en aiguille, le papa nouveau a fait sa rentrée avec d’autres étudiant·e·s venu·e·s du monde entier !

Et soudain je découvre que son premier jour de formation coïncide avec deux événements.

Le premier, c’est donc l’anniversaire de Babichou qui fête ses 2 mois !

Le second, c’est l’arrivée il y a 80 ans, un certain 04 Novembre 1939, de Maria Montessori et son fils… en Inde !

Restée bloquée là-bas dans un premier temps pour cause de déclaration de guerre, elle y résidera finalement 10 ans.

Et ouvrira de nombreuses écoles Montessori ; l’Inde en compte un millier, Auroville a bien sûr la sienne.

D’ailleurs, l’une de ces écoles indiennes détient même le record mondial de la plus grande école privée 😉

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Bien sûr qu’on ne peut pas récrire l’histoire.

Mais je me souviens précisément d’un p’tit gars qui avait une si grande soif d’apprendre dès la maternelle.

Soif qu’on étanchait à coups… de bonbons, histoire de le tenir tranquille quand il avait épuisé tous les programmes scolaires et le corps enseignant avec.

Tout au plus devint-il très tôt un assoiffé de justice doublé d’un leader hors-pair.

A défaut d’être respecté dans sa personne…

Heureusement, la maison était un terrain d’aventure passionnant, la liberté d’expression ouverte à toutes et tous ses occupant·e·s.

Alors, pour calmer le jeu et l’eczéma dont se couvrait le rebelle, la suite de l’école se poursuivit… à la maison 😉

Enfin, relisant Maria Montessori dans sa déclaration pour l’UNESCO en 1947, en Inde, j’ai une pensée émue pour Greta Thunberg.

Avec le profond respect qu’on leur doit à toutes deux.

Bien à vous,

Isabelle