« Le plus dur a été de ne pas dormir »

27/01/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Le plus dur a été de ne pas dormir une fois arrivée à l’aéroport de Delhi.

Dix heures d’escale moins une, puisque l’avion était parti en retard de Frankfurt, c’est long, très long, surtout la nuit.

Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi ils ont arrosé les ailes de l’avion avec des jets à haute pression durant cette fameuse heure…

Bref, arrivée à Delhi à 3:00 du mat, ça faisait déjà 22:30 françaises sur la double horloge de mon téléphone.

Ensuite, les formalités ont été longues, très longues.

Déjà en un, récupérer la valise non sans être passée aux contrôles d’usage, une fois, deux fois, trois fois etc…

Ah ben oui parce que la Lufthansa pas plus qu’AirFrance ne fait le transfert des bagages de l’international vers les vols domestiques.

Mauvaise surprise pour C. que j’avais retrouvée à la descente de l’avion.

Une des quatre roulettes de sa valise avait été cassée en soute.

Et un morceau de la caisse était venu avec…

Il fallut choper un agent, établir un constat avec ce dernier et attendre qu’un dossier soit constitué pour dédommagement auprès de la compagnie.

Ensuite, après avoir souri à la caméra de contrôle, un premier stand COVID nous attendait pour remplir un document.

Puis à un deuxième stand COVID, une rangée de jeunes étudiants en médecine sans doute, tamponnaient ce document.

A moins que ne ce soit au troisième stand COVID…

En vrai, je ne me souviens plus de qui fit quoi, mais dans l’idée c’était ça, il y avait 3 stands à franchir après le document COVID rempli.

Vous connaissez les indiens ? C’est parfait.

Vous ne les connaissez pas ? C’est impossible à imaginer.

D’abord vous vous faites gratter votre tour dans toutes les files d’attente, pas normal qu’on dise se ranger en file indienne.

On ne doit pas faire référence aux mêmes indiens.

Ensuite, vive les indiens, pire que des français.e.s pour planter les chariots de valises n’importe où, de préférence devant le stand !

Lui-même encombré d’un tas de feuilles dispersées à remplir et devant lesquelles siège un employé qui répète inlassablement la même consigne.

See with the doctor… à toute tentative pour essayer d’échapper au truc à remplir, vu qu’on a un test négatif nous !

Et finalement chacun.e griffonne sur un coin de table, de chaise ou de valise ledit document qui EST POURTANT EN LIGNE POUR LES LOCAUX.

Bref, quand on en a eu fini avec COVID et compagnie, y’a fallu sortir de l’aéroport, rentrer dans l’aéroport et refaire enregistrer nos valises.

Sauf que derrière le guichet d’enregistrement, le Monsieur n’arrêtait pas de gesticuler en racontant des trucs à C.

Lui, bien sûr, en savait plus tout le monde, et lui affirmait qu’au bout d’une semaine de quarantaine elle devrait se refaire tester.

Ben voyons… c’est pas comme si nos documents n’étaient pas déjà tamponnés test négatif j’vous rappelle ?

Bref, il était à présent 7:30 à Delhi et le jour se levait sur un épais nuage de pollution.

Ayant pris congé de C. quelques heures plus tôt ; elle allait sur la côte Ouest de l’Inde et moi je partais retrouver l’Est, le plus dur a été de ne pas dormir.

Difficile alors que nous avions à peine évoqué les papayes ou les mangues et que j’en rêvais déjà…

Bien à vous,

Isabelle