« Le poète du printemps »

21/03/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Cognassier du Japon

Cognassier du Japon

La mécanique s’enraie parfois,

Sans vraiment comprendre pourquoi.

Quand le train feint de dérailler,

L’arrêt d’urgence, déclencher.

Hôtel de la Gare encombré ?

Videz le buffet sans pitié !

Même de la fumée menacée,

Sans craindre du feu l’avancée,

Ouvrez la bouche et d’un grand cri,

Pointez tous les excès commis.

Exigez-en réparations,

Et sous-traitez sans restriction.

Pas de remord ni de chagrin,

Entonnez ce petit refrain,

« Oui je vais bien, oui tout va bien,

Oui je vais bien, oui tout va bien ».

Bannis les châtiments d’antan,

Optez plutôt pour l’innovant :

Dès alors internet coupé,

Vous aurez la paix, retrouvé !

Murs

Murs

Celui qui se donnait pour sot,

Trouve soudain comme un écho,

Cherchant la rime, cherchant le mot,

Ecrit en vers, et compte en pied,

Le jour entier reste à rêver…

Rêve, poète du printemps,

Avant l’automne prendra vingt ans.

∞∞∞

Bien à vous,

Isabelle