« Le superviseur et la coordinatrice »

21/01/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Le superviseur et la coordinatrice - Crédit photo izart.fr

Le superviseur et la coordinatrice – Crédit photo izart.fr

Madame le superviseur et la coordinatrice sont à fond.

Les agents ont démarré la campagne hier.

Par – 9° chez moi.

Et par nécessité alimentaire.

En effet, j’ai grossi le rang de celles et ceux qui font « dans l’alimentaire » plutôt que dans la vocation.

Le froid si mordant diminue mes facultés et mes moyens de communications, excusez le silence.

J’ai effectivement aussi battu la campagne, des kilomètres parfois pour aller chercher une ferme.

Où même le pare-brise du 4×4 n’a pas dégivré de la journée…

Madame le superviseur nous a bien briffé-e-s avec les pourcentages qui doivent tomber dès le 5ème jour.

Ben là, j’avoue que le soir venu, après une dernière paire d’heures à aller frapper chez les gens, je suis rentrée à la maison, sans atteindre mes objectifs perso.

Ah oui, pour ça, les gens sont gentils, très même.

Trop…

J’en ai marre de m’enfiler les chocolats qui restent de Noël, après les papillotes au premier passage.

C’est fini là, je n’accepte plus rien !

Mais bon, le fait de m’ouvrir leur porte, c’est déjà bon signe.

Je vais au moins pouvoir me réchauffer les mains quelques instants 🙂

Ça met à jour les potins aussi, j’en ai appris en l’espace de peu de temps…

Comptez pas sur moi pour vous raconter, secret professionnel.

Et je fais même des rencontres insolites.

L’autre jour, il y a un bon gros chien bien sympa qui est venu à ma rencontre, sur les hauteurs du village.

Désolée j’avais pas le temps ni de jouer ni de courir avec lui…

Mais bon, il était content que nous fassions un bout de chemin ensemble.

A part ça, je risque fortement de re-re-re-choper la grippe, vue la prolifération des foyers d’infection…

Autre précision de taille, je préfère que ça sente le chou et la banane quand je pousse la porte, même de bon matin, plutôt que la cigarette ou les médocs.

Bien à vous,

Isabelle