« Les guests se suivent »

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05/02/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Sur nos agendas partagés, j’ai vu qu’il prenait le bus couchette de nuit.

Alors je me suis dit ok il dormira dans doute sur Pondy en arrivant à 4:30 du mat.

Bon sauf qu’à 3:00, j’ai entendu toquer à la porte.

« – Coucou c’est moi et je suis avec une guest ! »

Les guests se suivent mais ne se ressemblent pas.

J’ai l’habitude de ce genre de situation, mais cette fois c’était encore différent.

Le bus avait 1:30 d’avance sur l’horaire affiché, si si c’est possible en Inde ?

Et tous deux, passagers débarqués plus tôt que prévu, se sont retrouvés sur le carreau à Pondy.

Le hasard et la chance firent qu’ils se rendaient tous deux à Auroville.

Ils partagèrent les frais de rickshaw et débarquèrent donc comme ça à la maison en pleine nuit.

J. installé par terre et C. dans l’autre lit disponible, je pus enfin reprendre le cours de mon sommeil.

Sauf que le lendemain matin, j’étais bien décidée à reprendre aussi le cours de mes occupations habituelles.

Elle devait retrouver des amis.

Nous avions prévu d’aller prendre notre petit déj tranquille à l’extérieur avec J. pour causer un peu de son voyage.

Moi je suis tout à fait prête à dépanner mais après faut pas que ça empiète trop sur mes projets, ici c’est pas une guesthouse.

Donc après la douche de mademoiselle qui avait déjà du mal à se réveiller, nous lui avons proposé de la déposer à la location de scooter.

Voyant qu’elle n’arrivait pas à faire son choix et que mon estomac commençant à se manifester, j’ai hâté le mouvement.

Ok on lui garderait son sac à dos le temps qu’elle trouve une solution, mais nous irions prendre notre petit déjeuner en attendant qu’elle réfléchisse.

De retour du petit déj, je la croisais qui rentrait dans ma direction.

Elle avait contacté ses amis et maintenant désirait louer un scooter, ok…

Partie pour s’y rendre à pied, son gros sac sur le dos, je luis fis remarquer que c’était quand même à 4 km.

Et que nous lui avions proposé de la déposer en nous arrangeant avec nos deux vélos, le cyclo-mother on connaît ?

Quand elle vit sur mon plan où ça se situait, elle tomba effectivement des nues…

Ah oui, ça ce sont les premières surprises d’Auroville, quand on découvre que le territoire est très étendu et par ailleurs très dispersé.

Je lui conseillais alors de tenter d’y aller en stop, ça aussi on connaît.

Mais en fin de matinée, ce fut J. qui m’appela en cata.

Il venait de tomber… en panne d’essence avec la moto louée le matin même en passant prendre notre petit déj ?

Et pour le nième fois, je vous le donne dans le mille… j’ai fait du cyclo-mother pour aller chercher une nouvelle moto ???

Cependant, en milieu d’après-midi, nous fûmes perplexes de trouver sur le bureau une paire de clefs qui n’appartenait à aucun de nous deux.

Le mystère s’épaissit davantage lorsqu’interrogeant différentes relations, aucune ne reconnaissait les clefs en question…

Soudain, nous eûmes le déclic en même temps… les clefs de la moto de remplacement !

Bien à vous,

Isabelle