« L’histoire du gros gecko »
07/05/2025 Bonjour à toutes et à tous,

C’est l’histoire du gros gecko qui n’aurait jamais dû rentrer chez moi, mais un soir, la moustiquaire sur la terrasse est restée entrouverte.
Il a profité de ce que j’étendais le linge donc, pour rentrer dans la maison.
Manque de bol, ces geckos là, bien plus gros que les autres, ça ne mange pas trois mouches et deux moustiques.
Je pense qu’il était vraiment affamé parce que je l’ai vu commencer à s’attaquer à mes petits geckos domestiques qui vivent leur meilleure vie à l’intérieur de la maison, eux.
Vu la taille du papillon auquel j’avais vu un de ses confrères s’attaquer un soir, dehors, je devinais bien qu’il commençait à crever la dalle.
Un autre soir, le voyant collé à la moustiquaire du bas, je fus prise de pitié pour lui car le casse-croûte se trouvait bien attiré par la lumière, mais à l’extérieur du nylon.
J’ai essayé d’entrouvrir le filet, des fois qu’il prenne idée de passer à l’extérieur, mais manque de bol, il a grimpé plus haut.
Le voyant revenir, encore un autre soir et au même endroit, je prie idée, cette fois, de le faire tomber dans un seau pour ensuite pouvoir le mettre dehors.
L’idéal eût été d’être deux pour mener à bien l’operation.
Moi, armée de ma raclette et d’un seau en métal dessous, j’avais très peu de marge de manœuvre pour réussir mon coup.
Et bien sûr, une fois encore, au lieu de sauver la bête, je la fis s’enfuir plus haut…
Je me lançais alors, dans une troisième tentative, et, toujours armée de ma raclette, j’entrebaillais la moustiquaire dans l’espoir que le gecko saisissât sa chance.
Mais au bout d’un certain temps, je dus me rendre à l’évidence qu’il n’était pas peut-être aussi intelligent que je le pensais.
Je craignais surtout que certaines bestioles indésirables rentrent dans la maison, bien que j’aie eu pratiqué une ouverture assez haut dans la moustiquaire.
Bref, je fermais la porte-fenêtre tandis qu’il me regardait faire, à environ trente centimètres au-dessus de ma tête.
Je regrettais peu après de le voir à nouveau monter vers les fenêtres, là où j’avais vu, auparavant, mes petits geckos courir se planquer à l’approche du goulu…
Bien à vous,
Isabelle