Vous avez aimé :

« L’Inde mène à tout »

13/10/2016 Bonjour à toutes et à tous,

« – Hou là là, ça caille dans cette salle !

– Oh oui, mais moi je me suis bien habillée, j’avais prévu… depuis je suis rentrée, j’ai froid de partout 🙁

– Rentrée d’où ?

– D’Inde !

– Je me disais aussi, en ce moment pour avoir chaud quelque part…

– Très chaud même 🙂

– J’y suis allée en avril moi.

– Ah bon ! Dans quelle région ?

– Le Tamil Nadu.

– Sérieusement? Pondy ?

– Ben oui, Pondicherry ! »

L’Inde mène à tout, mais là, quand même, fallait le faire.

Je mets les pieds ce matin à 9:00 au colloque de la Société Linnéenne de Lyon, et la première personne avec qui j’entame une  discussion, c’est pour parler de l’Inde !

Bon, je ne vous raconte pas en détail notre conversation.

Sachez seulement qu’elle a tourné autour des épices et de la cuisine.

Et aussi des massages ayurvédiques, des cordonniers indiens, de la circulation en ville !

Et encore du soleil, de la mer…

Bref, je vous confirme ce que l’on me disait alors que je préparais mon départ.

Celles et ceux qui ont foulé le sol indien savent qu’il est impossible d’imaginer avant.

Et d’ailleurs on ne s’en remet jamais tout à fait de ce grand dépaysement 😉

Oui, comme dit D., c’est à l’intérieur que ça s’opère, c’est physique.

Et puis, au fil de la conversation, voilà qu’on passe de l’Inde à la botanique.

Ah, Tela Botanica blablabla… Marie-Claire Buffière, oui bien sûr…

De la botanique aux murs en pierres sèches il n’y a qu’un pas.

Et de pierres sèches en briques de terre crue un autre pas plus grand à franchir 🙂

Démarre alors la première conférence, puis la deuxième, avant de nous retrouver autour du buffet.

Tiens, en outre un curry de légumes au menu, comme par hasard…

Qui n’en a certes que le nom, excusez du peu.

Comment dire, un goût qui se situerait à peu près entre les légumes de la poule au pot…

A moins que ce soit ceux d’un pot au feu ?

Enfin, quand on a presque goûté au mystère, plus rien n’est pareil, ni pour les pupilles, ni pour les papilles.

Je sais, j’me répète, mais c’est à cause de l’Inde…

Bien à vous,

Isabelle