« Mais il y avait de l’amour »

Vous avez aimé :

11/10/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Mais il y avait de l’amour.

A l’entendre, c’est impossible autrement.

Alors que nous évoquons des fragments de vies brisées, elle cherche désespérément à entrevoir de l’amour.

Assaisonner toutes les histoires à la sauce de l’amour, cela les rend-il plus digestes ?

De l’amour entre ce père et sa fillette qu’il a agressée sexuellement ?

De l’amour entre cet homme et sa femme qu’il a battue à mort ?

Peut-être aussi que tandis d’aucun·e·s cherchent à savoir si amour il y a, d’autres s’en balancent…

J’avoue que j’ai du mal à voir de l’amour de partout.

A vrai dire, je ne me pose même pas la question y a t-il de l’amour ?

Les choses sont ainsi, parfois brutes et parfois violentes, point barre.

Pourquoi vouloir leur apporter en quelque sorte un édulcorant ou en faire une romance ?

Un connard ça reste un connard, même habité par un sentiment d’amour.

De même un manipulateur ça reste un manipulateur, même habité par un sentiment d’amour.

Tout comme un meurtrier ça reste un meurtrier, même habité par un sentiment d’amour.

Ce qui me gêne, c’est qu’un sentiment d’amour, un geste d’amour ne peut induire de mal, de violence ou de maltraitance.

C’est rédhibitoire, tolérance zéro.

Pour le moins, c’est ainsi dans mon esprit, dans celui des autres, cela leur appartient.

Comme les vécus diffèrent d’une personne à l’autre, chacun·e génère aussi ses réponses et ses questionnements propres.

J’entends aussi que nous ne nourrissons pas les mêmes quêtes.

Mais radiographier les états d’âme de l’agresseur me semble (très) secondaire…

Et désolée, je me sens plutôt solidaire de celui des agressé·e·s.

Help, les victimes ont besoin d’aide en urgence avant que les dégâts ne soient irréversibles !

Bien à vous,

Isabelle