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« Maybe we can speak English »

14/05/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Hier je me désolais à propos de mon piètre niveau d’anglais.

Parce que J., aux Philippines, m’expliquait que leur spécialité là-bas, c’était les Call Center.

Comprenez les Centres d’Appel, en anglais bien sûr, parce que justement ils excellent dans cette langue.

Après, me dit-il, j’ai rencontré là un français qui est parti 2 ans au Japon et depuis il parle couramment japonais, certes.

Voilà, il ne me reste plus qu’à partir dans un pays anglophone une paire d’années pour maîtriser la langue !

Il n’empêche que j’ai fait une drôle de rencontre le lendemain de notre conversation.

Je sortais alors juste de ma résidence pour porter à la voiture la der des ders de mon opération minceur dans la maison.

Rappelez-vous, j’ai commencé il y a moins d’une semaine, et tout est pratiquement fait.

Ne me reste plus qu’à mettre le nez dans la cuisine cette fois, pour sélectionner plats et moules qui vont rejoindre les vases.

Mon coffre étant plein de cartons vides et autres papiers, deux dames apparemment perdues viennent à moi.

Dans un français incompréhensible ; comment être d’ici dans ces tenues montagnardes, elles balbutient quelques mots.

Lorsque je leur suggère Maybe we can speak English ? elles affichent un large sourire de soulagement 🙂

Elle désirent donc rejoindre une famille de français dont elles n’ont ni l’adresse ni le nom, pratique.

Et une adresse plus qu’approximative, puisque le nom de ma rue a été modifié phonétiquement en la pelouse

Celles et ceux qui en connaissent le nom authentique apprécieront ???

Quant au numéro 5, après avoir un peu grimpé ensemble la rue derrière chez moi, il n’existe purement et simplement pas !

Bon ben j’ai laissé ces braves dames poursuivre leur quête seules.

Même si sur leur téléphone elles avaient en photo la plaque d’immatriculation d’un véhicule garé sur mon parking… cherchez l’erreur 🙁

Et si des fois j’avais affaire à des espionnes d’un autre genre, allez savoir ?

J’ai bien appris par la presse que résidait tout près de chez moi un des membres des forces spéciales récemment décédé…

Bien à vous,

Isabelle