« Même pas un mot d’excuse »

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09/10/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Même pas un mot d’excuse dans sa réponse, juste un je n’écrirais plus

Pour en revenir à l’histoire d’hier, il faut la replacer dans le contexte.

Ce jour-là, j’avais à nouveau reçu une missive, la nième, mais toujours aussi pesante à recevoir, car unilatérale.

Tiens, il la ramène encore malgré mes réponses laconiques, rares et vraiment pas enthousiastes, que j’me disais.

Et puis, dans la foulée, mais totalement par hasard, j’ai visionné Les hirondelles de Kaboul, et ça a provoqué un déclic dans ma tête, par analogie.

Marre de chez marre de ces mecs qui s’inventent des vies, s’inventent des histoires et par-dessus tout l’ouvrent.

Et finalement font souffrir tant de femmes autour d’eux par ce nauséabond déferlement d’ego.

Oui, c’est ça, tout tourne autour de leur petit, minuscule nombril, quand ça ne se situe pas plus bas.

Comme si toutes les femmes de la planète devaient subir et (sur)vivre aux flots de leurs doutes, de leurs dégoûts, de leurs désirs…

Et là, après ce film douloureux, même s’il s’agit d’un dessin animé et qui plus est, pas fidèle au livre, j’ai pris une décision.

J’allais lui écrire ce que j’avais au fond du cœur, plutôt que de feindre, une fois de plus, l’indifférence.

Act don’t react, j’ai lu l’autre jour.

Parce qu’il y en a marre de toujours faire semblant de ne pas voir, de ne pas entendre, de ne pas répondre, juste par lassitude et blasement.

Ben maintenant, puisque tu oses, vous osez, tu vas, vous allez, savoir savoir combien tu es, vous êtes lourds, obtus, étriqués, bref si peu reluisants et séduisants somme toute.

Stop, allez déverser vos trop pleins d’egos chez les psy, ça nous fera des vacances.

Et réservez-nous le meilleur de votre âme, si vous en avez une qui émerge de vos chairs.

Ce dont je me permets de douter tant mes lectures du moment me confortent dans l’idée que les deux vont de pair.

Et puis, près de 20 ans après la sortie du livre de Yasmina Khadra, voilà que les talibans font à nouveau régner la terreur à Kaboul.

Alors non, on ne peut laisser ces femmes revivre à nouveau le cauchemar imposé par des hommes plus monstrueux les uns que les autres.

Surtout qu’elles osent les défier aujourd’hui, manifestent, alertent la terre entière, se rebellent.

Nous sommes maintenant à l’ère numérique, l’image circule avec, en direct, toutes les violences perpétrées par ces fanatiques.

Les femmes ne se tairont plus, soyons toutes solidaires.

Chacune sa part, faisons barrage à toutes les violences masculines en leur opposant nos vibrations positives.

En nous dressant verbalement et physiquement face à ces bruits de bottes semeuses de terreur, nous aiderons nos soeurs de partout sur terre.

Bien à vous,

Isabelle

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