« Mes nuits portes ouvertes »

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24/03/2022 Bonjour à toutes et à tous,

J’avais promis de vous en parler, nous y voilà, vous allez tout savoir sur mes nuits portes ouvertes !

La chaleur nous est donc effectivement tombée dessus d’un coup, et j’ai retrouvé l’horreur dans la fournaise de ma chambre.

Certes, de la construction pareille, c’est pas digne d’un architecte, comme me font remarquer toutes les personnes en visite ici, depuis un an.

Sûr que je ne pourrai pas vivre pire, avec déjà les inondations survenues de tous côtés cet hiver, du sol au plafond en passant par les murs, c’est bon, j’ai déjà donné…

Auxquelles s’ajoute donc la chaleur restituée la nuit par la dalle de béton et les murs qui ont cumulé du soleil toute la journée, bonjour l’été de tous les enfers !

Et bien évidemment, les trois bâches plastique superposées tant bien que mal sur le toit pour garantir un semblant d’étanchéité restent en place toute l’année.

Pour cumuler encore un peu plus de chaleur, sage précaution, à laquelle je remédie en… arrosant régulièrement la dalle à grande eau, vive la douchette !

Voilà donc le bilan partiel de mon logement au terme de cette année prochainement bouclée, passons à l’autre partie.

J’ai opté, maintenant que ma porte est équipée d’une moustiquaire grâce aux services de J., de passer mes nuits portes ouvertes.

Mais ici, dans la forêt y’a pas mal de bestioles qui se baladent et encore davantage la nuit, mangoustes, rats, crapauds, scorpions et autres serpents

Alors j’ai commencé par poser à l’extérieur, un balai au sol, plaqué parallèlement à la moustiquaire, pour faire barrage aux rampants de petite taille.

Pour les potentiels visiteurs aux gabarits plus gros qui tenteraient une intrusion à l’étage supérieur, j’ai posé, cette fois à l’intérieur et contre la fermeture centrale, une cuillère en bois !

Ben oui, rien que ça, mais super efficace.

Car toutes les nuits le piège fonctionne lorsqu’un intrus pousse le filet pour pénétrer dans ma chambre !

Le bruit sec que fait la cuillère en tombant sur le sol suffit à faire fuir la bête et à me tirer simultanément de mon sommeil en poussant un sonore pschitt pschitt dissuasif !

Troisième précaution pour entraver toute intrusion au troisième étage, le supérieur, je colle mon étendage déplié tout contre la moustiquaire.

S’il venait à être déplacé, j’aurais tout le loisir de l’entendre et de manifester ma présence et mon mécontentement !

Bon, je vous rassure, ce n’est qu’une question de jours à tenir encore, j’ai déjà commencé à collecter des cartons

Bien à vous,

Isabelle

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