« Ni eau ni électricité »

22/04/2021 Bonjour à toutes et à tous,

C’est bien simple, dans le quartier cet après-midi il n’y avait plus ni eau ni électricité.

La faute à qui ?

La faute au nouveau bâtiment qui fait tourbillonner les ouvriers comme un essaim d’abeilles.

Branchements par ci, coupures par là, et rouleau compresseur au milieu du tout pour compléter le tableau, j’aime…

En parlant d’abeilles, le logo du nouvel espace de coworking s’en est bien inspiré.

Ah oui, c’est la dernière innovation, ici à Auroville.

Les espaces de coworking naissent tous des cendres de la COVID.

Après la désertion des guesthouses durant le lockdown, faut trouver autre chose à proposer pour les touristes.

D’ailleurs le Tamil Nadu et Pondy reprennent aussi une couche de restrictions, rassemblements, horaires, culture… vous connaissez la musique !

Bon, je ne ferai aucun commentaire à propos des mètres cubes de béton déversés, des batteries de climatiseurs, des éclairages surdimensionnés et du plastique à tous les étages.

Et si encore c’était de la production locale…

Mais pensez-vous, le profit est entré de partout et baigne dans sa boue une cohorte d’adeptes…

Mais par contre, quand j’ai vu qu’on s’attaquait aux arbres, à grand renfort de clous et de coups de marteau, suis sortie de mes gongs.

Comment oser planter ainsi impunément des pancartes sur des arbres qui souffrent bien plus que nous de la chaleur actuelle ?

Vous ne respectez pas les arbres à agir de la sorte, Mère condamnait déjà cette forme d’agression à l’égard du vivant, m’emportais-je.

Comment ne pas avoir conscience de l’implication de ses actes à tout ce qui nous entoure ???

Le majordome bredouilla, s’excusant en chuchotant que ce n’était que provisoire en prévision de l’ouverture les prochains jours.

Je vous jure que je les ai à l’oeil ces satanées pancartes, va falloir qu’elles disparaissent vite du paysage.

Bien à vous,

Isabelle