« Nicolas, faut que j’te dise »

19/09/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Nicolas, faut que j'te dise - Crédit photo izart.fr

Nicolas, faut que j’te dise – Crédit photo izart.fr

Nicolas, faut que j’te dise, ça fait un p’tit moment déjà que je suis partie en Inde.

Et toi, tu continues à me causer comme si de rien n’était, comme si ma vie, mon regard n’en avaient pas été changés…

Ça en devient énervant, je pensais pourtant avoir été claire avec toi dans une Petite chronique, il y a de cela deux ans… comme le temps passe !

Mais je vais te dire un truc, les indien-ne-s d’ici, ils s’en FOUTENT du réchauffement climatique...

Tout autant que d’exprimer leur passion J’agis pour la nature, avec des tee-shirts 100% coton bio financés par une campagne de Crowdfunding, une de plus…

Tiens, tu devrais leur demander s’ils ont appris que Bayer s’est offert Monsanto pour la bagatelle de 66 milliards de dollars ?

Et pourra ainsi continuer à détruire leur pays, toujours plus impunément.

Et le soigner aussi par ce joli tour de passe-passe, la même main qui tue et qui guérit.

Bon sérieusement, le réchauffement climatique n’arrive qu’en 7ème position comme menace pour la biodiversité.

La menace principale étant la surexploitation des ressources représentées par chasse (et braconnage), pêche, agriculture, comme le titre le magazine Nature : The ravages of guns, nets and bulldozers. 

Ceci dit, l’éloignement ne m’empêche nullement de m’informer au sujet de ce qui se passe localement et de m’en indigner…

Ainsi, un nouvellement nommé président de région Auvergne-Rhône-Alpes, L. Wauquiez, vient d’accorder un budget de 3 millions d’euros pour les chasseurs de nos contrées.

Au titre qu’ils préservent sans doute mieux la biodiversité que nombre d’assoc de protection de l’environnement qui ont vu réduire leurs budget, dont la FRAPNA !

De 50% pour 2016, en ce qui concerne cette dernière, dont une vingtaine d’emplois vont sans doute être supprimés.

Et pour les chasseurs de jeunes loups aux dents longues, on a avancé un budget ?

Bien à vous,

Isabelle