« Non tu ne récriras pas l’histoire de tes parents »

20/11/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Vous avez aimé :
Non tu ne récriras pas l'histoire de tes parents - Crédit photo izart.fr

Non tu ne récriras pas l’histoire de tes parents – Crédit photo izart.fr

Lettre ouverte à P., A., C., J., M., B., E., D., V., S. et tant d’autres.

Non tu ne récriras pas l’histoire de tes parents.

Ou sous une autre forme, tu ne la reproduiras pas.

L’histoire de tes parents leur appartient.

Et même si tu as été témoin de choses désagréables, tu n’es en aucun cas responsable de ce qui s’est passé entre eux.

Non tu ne reproduiras pas non plus.

Et encore moins ne répareras.

Tu ne répareras pas ce qui souffrait en toi, enfant, en cherchant, adulte, la compagnie d’êtres en souffrance dont tu voudrais soulager la peine.

Tu ne reproduiras pas non plus ce que tu as enduré, parce que personne ne mérite d’être l’exutoire du passé d’autrui.

En toutes circonstances, ne laisse jamais ton enfant intérieur subir le mépris dont on l’affuble.

En toutes circonstances, ne réduis jamais ton enfant intérieur au silence surtout lorsque il est exposé à une injustice criante.

Oui, tu te dois d’être ta meilleure compagne ou ton meilleur compagnon.

Et tu sais intimement ce qui est bon pour toi.

Alors n’expose pas une fois de plus ton enfant intérieur à la furie d’autrui, tu peux le protéger.

Aujourd’hui adulte, il en est même de ta responsabilité.

Et même si t’entendre soudain dire stop, refuser des compromis ou des relations toxiques peut surprendre ton entourage, continue comme ça !

Ce ne sont ni gamineries ni caprices comme il est parfois jugé autour de toi pour réduire toutes tentatives à néant.

Au contraire, accueille en toi et apprécie le bien procuré par les premiers gazouillis de ton enfant intérieur.

Quelques répétitions vont lui être nécessaires jusqu’à trouver sa place et ne plus laisser autrui lui nuire.

Autant que nécessaire, retrouve-le et assure-toi de sa joie à t’habiter.

Parce que vous avez toute une vie à parcourir ensemble 🙂

Bien à vous,

Isabelle