« Nous sommes tout près du but »

07/03/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Nous sommes tout près du but - Crédit photo izart.fr

Nous sommes tout près du but – Crédit photo izart.fr

La moto avait été très bien lavée par l’artisan chargé de la nettoyer.

Trop bien lavée.

Elle n’a jamais redémarré.

Enfin si les cinq premières minutes, mais tout le chemin du retour, nous l’avons fait à côté d’elle.

Dans la nuit, bien sûr, parce qu’elle tombe vite et de bonne heure en Inde 🙁

Donc le lendemain, nous sommes passés chez le premier mécanicien trouvé en chemin pour lui porter la bête.

Mais c’est un collègue à lui qui renseignait les clients, le mécano étant absent pendant trente minutes…

Il a fallu donc retourner chez le nettoyeur de moto qui était bien plus loin 🙂

En la poussant bien sûr.

Vingt minutes et un démontage/remontage/essayage plus tard, entre deux interrogations avec un de ses collaborateurs, la moto roulait à nouveau !

Alors nous avons foncé au bureau d’électricité pour régler la facture que nous traînions en vain depuis deux jours, ayant enfin trouvé la bonne adresse, merci Google 🙂

Mais devant l’amoncellement de dossiers bien ficelés qui prenaient l’air dans la galerie supérieure du bâtiment, j’ai craint le pire…

Ben en fait, à l’intérieur, c’était… indescriptible 🙁

Et après un, puis deux bureaux où l’on nous a renvoyés ; mais ouf, toujours dans le même périmètre, la facture d’électricité du mois a pu être réglée !!!

Restait à payer le loyer du mois 🙂

Ah, pas de chance, J. avait oublié son passeport, indispensable pour enregistrer le paiement, et personne d’autre n’avait de pièce d’identité.

Nous sommes tout près du but, que je me suis pensé, car après un aller-retour express à la maison, l’opération était enfin bouclée !!!

J’ai quand même eu le temps d’admirer toutes les coupes et diplômes exposé·e·s dans son bureau par l’employé assis en face de moi, c’est aussi une tradition indienne que d’exposer ses titres 🙂

Et quelle surprise, sur le chemin du retour, de croiser les Tuche en balade !

Colliers de fleurs piqués dans les cheveux, appareil photo en bandoulière, bras rougis de soleil, mains crispées sur le guide de voyage à la recherche de l’essentiel, ils étaient méconnaissables.

Bien à vous,

Isabelle