« NOW histoire de citron et de caoutchouc »

21/03/2021 Bonjour à toutes et à tous,

NOW histoire de citron et de caoutchouc, suite et fin !

On va enfin boucler le programme après quatre jours de travail intensif avec mon collaborateur et toutes les personnes qui ont bien voulu se joindre à nous.

Soit en fournissant les citrons ; pas loin d’un millier nous ont été offerts, soit en participant à l’installation, soit en procédant à l’élaboration de produits finis.

On appelle performance dans le jargon artistique, une oeuvre éphémère réalisée en direct par le concepteur et des tierces personnes.

Le commentaire acerbe de quelqu’un·e·s au deuxième jour de ce challenge nous a surtout apporté la preuve de l’absence de connaissances en la matière…

Ben oui, l’art ce n’est pas un acte en soi conçu dans le but de fournir une quelconque productivité.

C’est juste l’expression d’une part de soi, d’intime… comme si tout son mystère se trouvait résumé à cela.

Donc après la réalisation d’environ une centaine de pots de citrons confits, d’une dizaine de litres de sirop et de pickles en devenir, y’a encore du boulot.

Déjà rien que le nettoyant ménager à base de peaux de citron et de jaggery, on devrait pouvoir en produire des litres…

Et allons-nous tester la marmelade de citron cuite au four solaire avec le reste des citrons non encore utilisés ?

Demain nous en saurons plus, après la collecte de contenants, car à présent ils nous font cruellement défaut.

Mais bon, même si l’expérience fut relativement épuisante, même si on a cumulé les kilomètres à piétiner sur place, ce fut une superbe prouesse.

Et même le défilé de touristes indiens qui lèchaient leurs glaces en nous regardant oeuvrer avait tout du meilleur des films comiques…

Nous avons entre autres accueilli un poly-artiste qui performe les yeux bandés sur une moto, dans la piscine, à la corde à sauter…

Et un Monsieur qui nous chantait des mantras, bénissant l’un ou l’autre au passage.

Quant à l’ami belge, il fut stupéfait de rencontrer un père missionnaire indien qui avait étudié dans la même université que lui en Belgique !

Bon, moi je vais bientôt me mettre à la réalisation de la vidéo qui a couvert toute cette performance.

Mais entre-temps, les répétitions de notre chœur se succèdent à un rythme effréné en vue des prochaines prestations.

Et comme je le disais hier, maintenant les horaires du jardin sont passés à 6:30am…

Sur ces bonnes paroles, m’en vais aller dormir, parce que là suis… épuisée, alors à demain pour la suite !

Bien à vous,

Isabelle