« On monte dans les aigus »
04/05/2025 Bonjour à toutes et à tous,
J’écoute les consignes de la dame, et soudain tout me revient, par exemple qu’on ne chante pas plus fort parce qu’on monte dans les aigus.
Assise sur le bord de ma chaise, toutes les chanteuse et les chanteurs connaissent la consigne, je suis des yeux le curseur qui monte et descend au rythme de ma voix.
On fait un sourire avec les yeux en chantant, et pour cela on garde les pommettes hautes.
Pour bien chanter, il faut également porter le son au sommet du crâne, et non pas chanter devant, en voix de tête.
Dans un seul expire, on chante la phrase de façon constante, avec la même intensité du début à la fin.
J’ai pratiqué un autre exercice qui m’en a rappelé d’anciens, quand on chante bouche fermée et puis qu’on lève le voile du palais pour faire basculer le son à l’arrière-gorge.
Le son doit tourner et résonner à l’intérieur de la bouche, je me souviens que ma cheffe de chœur évoquait la Chapelle Sixtine pour ce faire.
De même, on chante sans forcer sur les lèvres, elle doivent rester souples et détendues, je me souviens que lors de répétitions, il fallait les avoir carrément molles.
On ne doit donc pas rétracter ses lèvres, il faut les tirer en avant, pour au choix, embrasser le micro, ou faire la moue.
Je me demande bien d’ailleurs ce qu’il est arrivé à mon oreille, au moment précis où la dame a énoncé les consignes.
J’ai rajouté de façon complètement incontrôlée et inconsciente, un R à la fin du mot mou, damned…
Revenons-en aux choses sérieuses, tirer ses lèvres en avant, c’est donc vraiment un automatisme, quand on suit le rythme.
Parfois ça peut être plus technique, comme lorsqu’il faut placer ses deux index à la commissure lèvres pour ne pas les écarter.
En tout cas, je me suis bien régalée avec ces heures de pratique, attendons de voir ce qu’il va en résulter…
Bien à vous,
Isabelle
