« Oui ou non on se rencontre ? »

19/12/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Non mais là c’est pas possible, que je me suis dit, ce soir j’envoie un email pour savoir si oui ou non on se rencontre ?

Vous savez tout comme moi que le hasard fait bien les choses.

Mais vous pouvez être sûr qu’à Auroville ce n’est jamais le hasard qui arrange les choses…

Ainsi, en milieu de journée, je racontais à une amie mon meeting du matin-même, me réjouissant d’être venue de bonne heure.

Elle me confirma qu’étant passée devant le bâtiment administratif, elle avait constaté qu’il y avait beaucoup de personnes dans la salle d’attente.

Dont justement une famille avec un enfant qu’elle avait reconnue.

Entre autre, il s’agissait bien du couple évoqué dans cette même Petite chronique, quelques temps auparavant.

De mon côté, je lui expliquais que j’allais envoyer un message à mon interlocutrice pour le logement, celle-ci n’ayant pas redonné signe.

Ah oui, je ne vous ai pas encore raconté !

Saviez-vous que j’ai toujours en tête mon idée d’habitat partagé ?

Et bien si, je l’ai elle aussi emmenée dans mes valises et mes projets…

J’avais donc eu vent par deux amies, dont cette dernière, qu’une nouvelle communauté était en train de se former.

Moi, quand on me dit communauté, ça ne m’enchante guère, fi les clichés soixante-huitards

J’ai donc voulu en savoir davantage et ai appelé la personne à l’origine de l’initiative.

Au bout du fil, il s’avéra que son projet était plus en phase avec mes aspirations que tel que décrit par mon amie.

Et oui, parce que celle-ci, en quête de relogement était déjà passée visiter le lieu et les personnes qui l’habitaient, coïncidence !

Et m’avait donc déjà fait un petit topo.

A propos du logement, il fut donc décidé que l’initiatrice du projet me recontacterait pour fixer un rendez-vous dès que son emploi du temps le lui permettrait.

J’appris ainsi qu’un couple avec un jeune enfant venait tout juste de rejoindre le projet.

Et qu’il ne restait donc plus que deux espaces disponibles dans le logement.

Cela m’intéressait d’autant plus d’aller visiter rapidement…

Bon, vous me voyez venir ?

Ben oui, le couple avec enfant… c’était celui de la salle d’attente que j’avais croisé le matin-même.

Car entre-temps, nous avions recoupé nos informations avec mon amie !

Je réalisai soudain avec bonheur que la prise de rendez-vous serait inutile, le oui ou non on se rencontre ? n’étant plus d’actualité.

Mon aide est là pour tous ceux qui en ont besoin – c’est l’ego qui empêche de la recevoir. (Mère – Agenda XIII. 13 avril 1972)

Bien à vous,

Isabelle