« Pas de cash pas de tracas »

30/04/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Pas de cash pas de tracas… il n’en demeure pas moins que je continuaierai mon programme comme prévu puisque j’avais déjà essuyé la crevaison de bon matin !

Pas plus de pizza ni de pain sans gluten à la boulangerie, j’en sortais comme j’y étais entrée, masque et coup de désinfectant en plus…

Je voulus enfin goûter à ma nouvelle liberté de naviguer sans cash et sans carte, une fois arrivée à l’épicerie.

Pas de bol, mon compte nouvellement créé, tout ne fonctionna pas comme prévu, mais je signais juste un papier en attendant que la magie opère.

Après un retour en nage du village, je passais néanmoins à l’autre épicerie pour compléter mes achats, et là, même topo à la caisse.

A ce moment précis, je sus combien j’allais apprécier dès la semaine prochaine d’avoir accès à la coopérative d’Auroville.

Et dire que des personnes étaient sur liste d’attente depuis deux ans, voire plus…

Non seulement nous autres nouveaux membres allions bénéficier d’un espace de vente doublé, mais de plus l’après-midi nous serait réservé.

Ce qui m’arrangera vraiment bien, puisque la coop est sur mon chemin du retour.

Je vous ai déjà raconté combien j’appréciais nombre de services à Auroville.

Et je savourais de plus en plus les concepts que Mère avait élaborés pour la ville du futur.

Certes, l’intégration était lente et périlleuse, mais j’avais à présent toute la vie devant moi !

Et malgré le retour du lockdown, malgré l’esprit de morbidité entretenu et relayé sans fondement par les médias extérieurs à l’Inde, vers 16:30 j’enfourchais mon vélo.

Après tout, n’avais-je pas, n’avions-nous pas survécu à la première vague de confinement, et dans des conditions tellement plus difficiles ?

Pendant plus d’une heure trente, au Matrimandir ; complètement désert, une chance ; je déambulais dans les jardins, pour remercier.

Ici, comme de partout dans le monde, fleurs et oiseaux n’avaient d’ailleurs rien changé à leurs habitudes, et c’est tant mieux !

Bien à vous,

Isabelle