« Planter avec la lune c’est de la romance »

03/11/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Paraît que planter avec la lune c’est de la romance

Serais-je donc une romantique qui s’ignore ?

Bonne blague, diront celles et ceux qui me connaissent ?

Bon, entre la raison du Siècle des Lumières et les âmes tourmentées du romantisme y’a un autre possible quand même !

Celui de s’octroyer le droit, de s’aménager l’espace mental d’une pensée non conforme à l’air du temps… ou du gaz asphyxiant.

Mais dans quelle galère me suis-je encore fourrée ?

Franchement, ici, tout est tellement plus compliqué… mais tellement plus simple à résoudre à la fois !

Ma conviction est que je suis arrivée ici dans des circonstances complètement indépendantes de ma volonté.

Donc tout ce qui peut m’arriver n’est absolument pas le fait du hasard, plutôt un peu comme des missions.

Mais alors dîtes donc les ami·e·s, c’est plutôt genre mission commando ?

Je pense même que ça peut être dangereux, alors par précaution je tiens informés mes proches.

Le petit grain de sable dans l’engrenage bien huilé du profit, damned, terrain miné, chasse gardée, vous saisissez le truc…

Bon, ce qu’il y a de génial dans l’histoire, c’est que je ne me sens pas seule à remettre certaines pratiques en question.

Mais comme y’a que moi pour l’ouvrir… pour ramasser c’est pareil.

Sauf que, comme je vous le disais plus haut, je traverse ces expériences programmées en confiance.

Wait and see.

D’ailleurs le soir du premier grincement, en rentrant, j’eus une surprise de circonstance devant ma porte.

Je ne sais qui m’avait déposé deux pots de fleurs et plusieurs sachets de graines, message on ne peut plus clair.

Et même si toutes les tentatives pour planter de l’ail ici n’ont jamais rien donné, devinez quoi, j’en planterai encore !

Et même si cinquante années de pratique de jardinage ont démontré que… nous planterons même des oignons, tiens !

Ah ben oui, parce que j’ai toujours suivi les préconisations de plantations selon le calendrier lunaire, moi, et obtenu de bons résultats.

Comme si on allait se croire plus fort que la Nature elle-même, bonne blague !

Bien à vous,

Isabelle

« Mère divine,

Je me sens fatigué aujourd’hui. Je ne me suis pas surmené, je ne me suis pas non plus privé de sommeil ni de repos. J’ai eu aussi de petites envies de vomir, mais maintenant elles ont cessé. »

« Cela ne m’étonne pas. Votre progrès intérieur est arrivé à un point où vous ne pouvez plus vous mettre en colère sans en sentir les effets. Vous devez une fois pour toutes prendre la résolution — et vous y tenir — de ne jamais vous mettre en colère. Je vous ai déjà dit que loin d’amoindrir votre autorité sur les ouvriers, cela ne peut que la renforcer. » Le 26 septembre 1932 – Quelques réponses de la Mère.