« Poireauter 30 minutes sur un parking »

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12/11/2021 Bonjour à toutes et à tous,

S’il y a bien un truc que je déteste, ici à Auroville, comme n’importe où ailleurs, c’est de poireauter 30 minutes sur un parking.

Tout en me faisant dévorer par les moustiques.

Et après avoir lâchement abandonné mes deux collègues assaillies, elles, par la clientèle qui s’engouffrait dans le shop.

Je n’ai même pas pu aider l’une d’elles qui n’arrivait pas à décoincer le tiroir de la banque pour accéder à la caisse

Avec un timing très serré pour étiqueter les prix des différents articles ramenés du studio, j’étais niveau 10 au baromètre du stress.

C’était bien vendredi, et rien ne se déroulait comme prévu ni dans mon planning, ni dans ma tête.

Le seul incontournable dans l’agenda, c’était de rejoindre un groupe à 14h30 précises, pour une visite organisée.

J’ai abandonné tous mes photophores, suspensions et autres boîtes décorées pour filer sur mon vélo.

Non sans avoir quand même pris le temps de passer aux toilettes, sûre qu’après ça allait être compliqué.

Et puis quand mon téléphone a affiché 14:45, ne voyant toujours arriver personne, j’ai commencé à avoir un doute…

A 14:55, j’ai envoyé un mail à mon seul interlocuteur pour cette sortie, m’étonnant d’être toujours seule au rendez-vous.

Enfin seule au milieu des moustiques.

Et à ce qui semblait être de minuscules champignons sur des souches, trop mignons avec leur face alvéolée.

A moins que ce ne soit le nid de quelques non moins minuscules insectes ?

La réponse m’est soudain arrivée par retour de mail.

Pas même sur mon WA que j’avais transféré quelques jours auparavant, à la demande de la team organisatrice.

« Dear Isabelle, I am very sorry, due to the rain we have cancelled the session.We have postponed it to next week. »

J’étais bien contente de l’apprendre, assise seule sur une brique au milieu du parking, à me dorer la pillule sous un très beau soleil

Inutile de vous dire que je n’ai rien répondu, ignorer c’est mon arme de prédilection.

Certaine que je ne me pointerai pas davantage au même endroit et à la même heure, la semaine prochaine.

Suis retournée tranquillement m’asseoir auprès de mes deux collègues, m’excusant pour le passage éclair 30 minutes plus tôt.

Puis ce fut le temps de faire les courses et donc de poursuivre mon programme.

Elles avaient sauté leur tour dans le programme matinal, incapable que j’avais été de les caser.

Entre yoga, couture, cuisine, lunch, lessive, et autres futilités, la matinée était passée si vite que déjà je fonçais – mais pas trop – au studio.

Ma cargaison d’objets upcyclés chargée, je partis donc ensuite les déposer au shop, vous connaissez la suite.

Tu m’étonnes que le soir je sois incapable de veiller… avec tous ces kilomètres dans les pattes !

Bien à vous,

Isabelle

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*

*Chère Isabelle, je suis vraiment désolée, en raison de la pluie, nous avons annulé la session. Nous l’avons reportée à la semaine prochaine.