« Pour la petite histoire »

25/05/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Pour la petite histoire, les kids de la maison ont annoncé qu’il allaient tester un nouveau lieu pour leur soirée.

Tiens donc.

Et oui, printemps oblige, les p’tits jeunes vont tester (toutes) les terrasses, même les plus huppées, et sans complexe.

Celles que justement vous fréquentiez encore il y a peu 🙁

Et auxquelles vous avez renoncé, pour cause, entre autre de clientèle de plus en plus rajeunissante…

Ben oui, franchement, moi je n’ai jamais eu idée de traîner mes kids dans mes sorties nocturnes.

Et ils n’auraient certainement pas aimé m’y suivre.

Et encore moins m’y retrouver…

Paraît que leurs potes font les entrées.

Ah ouais.

Doivent décliner leur tour de biceps dans le CV alors.

Parce qu’autrement je vois pas…

Oui, c’est de circonstance ça, en ce moment à la maison, on fait dans la protéine.

Menu du soir de ce monsieur : 4 oeufs avec une escalope de dinde par dessus et deux bouts de salade avalés au passage, plus un pot de fromage blanc, c’est assez moyen.

« – Et pour soigner une tendinite, m’man, t’as pas un truc ?

– T’as qu’à arrêter la gonflette…

– Pffff… c’est pas la muscul, c’est trois mois de travail répétitif…

– Ah bon, ben dis donc, j’ai du faire des tendinites toute ma vie, moi alors !

-…

– Et puis bouffer une telle quantité de protéines animales, ça doit pas aider.

– Bon merci, je t’écoute plus, ça m’intéresse pas là… »

Ok, moi, je vais manger dans mon coin, c’est à dire sur la terrasse, ma gamelle de quinoa.

Avec un filet d’huile d’olive et une pincée de parmesan, plus quelques rondelles de concombre, tout va bien 🙂

Tiens pendant que j’y suis, me ferais bien une tranche de marbré sans gluten.

Une, ou deux finalement.

Et tandis que je savoure ma tranche de marbré décollée du papier d’emballage, un truc me revient.

Machinalement, avec ma cuillère je racle le fond de la tranche qui est resté collé.

Ah oui, je faisais ça quand j’étais petite, bien racler le papier de cuisson dans l’emballage !

Mais c’était le meilleur ça 🙂

Et puis le marbré acheté en magasin, ça restait l’exception du pique-nique par exemple, ou du goûter de la sortie du dimanche.

Imaginez, à l’époque, un petit marbré ridicule à partager en six !!!

Alors on n’en perdait pas une miette.

Et il y avait toujours foule pour racler le papier…

Mais j’ai pas rêvé, hein, dîtes, rassurez-moi, chez vous c’était bien comme ça aussi ?

Voudraient nous faire croire qu’on a grandi dans un monde de demeurés

Bon allez, j’arrête de radoter comme ils disent.

M’en vais racler le papier.

Sans témoin surtout.

Bien à vous,

Isabelle