« Pour ne rien perdre de mes notes champêtres »

09/06/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Pour ne rien perdre de mes notes champêtres - Crédit photo izart.fr

Pour ne rien perdre de mes notes champêtres – Crédit photo izart.fr

Pour ne rien perdre de mes notes champêtres, j’ai pris l’habitude de tout relever sitôt rentrée.

Alors quel meilleur support que la Petite chronique pour fixer mes observations et que tout le monde en profite ?

Au rendez-vous il y avait donc la pariétaire, celle qui pousse dans les anfractuosités de la roche.

C’est pour cela que selon le principe de similitude entre l’homme et le terrain, elle aurait la capacité de casser les calculs.

En passant, jetons un oeil au travail du blaireau ou taillechou en Occitan qui a creusé une énorme tanière sur le chemin.

Pour l’anecdote, le blaireau est appelé aussi tesson ou taisson en vieux français.

Cela a donné nom à son habitat et à des lieux-dits comme Tessonnière, Tassenières, Tanière, Montesson.

Connaîtriez-vous un certain Francesco Tasso, né en 1459 à Cornello dei Tasso, et héritier d’un service postal local ?

Celui-là même qui deviendra le richissime fondateur du premier service postal à l’échelle européenne…

Et cette famille anoblie en 1512 deviendra Thurn und Taxis, dont je vous ai déjà parlé lors d’un séjour en Bavière 😉

Tasso et Taxis ont bien les mêmes racines pour le nom de cette illustre famille et son blason s’orne… d’un blaireau !

Bien à vous,

Isabelle