« Prochain workshop Comment survivre »

Vous avez aimé :

24/03/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Prochain workshop Comment survivre à une pandémie.

Second workshop Comment survivre à une pandémie dans un pays étranger.

Troisième workshop Comment survivre à une pandémie dans un pays étranger et en habitant dans la forêt.

Quatrième workshop… à venir si le virus n’a pas eu raison de moi ✌️

Bon, cette nuit, comme toutes les nuits, je me suis levée pour aller aux toilettes.

Oui il fait actuellement 35° en journée et je bois souvent dans la journée.

Mais cette nuit-là, pas d’eau pour tirer la chasse.

Pas grave, je me suis donc recouchée jusqu’au matin, et là, j’ai entrepris de faire chauffer de l’eau pour mon thé.

Évidemment, je bois de l’eau filtrée, quelle question, pas celle du robinet.

Mais ce matin-là, panne d’induction, comprenez de plaque de cuisson.

Pas grave, j’ai attaqué mon yoga matinal, pour ne pas déranger les voisins trop tôt, le temps de patienter une petite heure.

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J’ai ensuite ENFIN bouclé mon dossier e-FRRO sur lequel je bosse depuis quatre jours avec l’aide précieuse du même voisin ?

Le tout rédigé en anglais, of course, et accompagné des bonnes PJ, en format PDF pour certaines et JPEG pour d’autres s’il vous plaît ?

Je vous rappelle, à toutes fins utiles, que vous disposez de 30 minutes pour remplir à chaque fois avant que ne se ferme la section ?

Et que bien sûr, personne dans mon entourage n’ayant jamais eu ce cas d’urgence à gérer, personne évidemment ne pouvait me renseigner.

Il me fallait alors choisir quelle case cocher pour instruire mon dossier, entre une douzaine de cas de figures, non détaillées, bien sûr…

COVID-19 NO FLIGHT j’ai écrit en majuscule sur la ligne pour justifier ma demande.

Tout ça parce que j’anticipe pour ne pas me retrouver hors la loi indienne au terme des 90 jours de séjour autorisés.

Oui oui, même en possession d’un visa d’un an, c’est la règle pour nous autres français.

Et italiens aussi, je viens de l’apprendre auprès de l’autre voisin.

Nous risquons finalement de nous trouver un certain nombre dans le même cas…

Après avoir validé mon dossier – YES ! – voilà qu’est arrivée la responsable de l’accueil.

Elle venait nous signifier que le service restauration de la Résidence fermait ce jour pour cause de sous-effectif.

En effet, nombre d’indien·ne·s et étranger·e·s ont quitté Auroville ce week-end suite à la première journée de confinement imposée par le gouvernement.

Quant au personnel de service, mes amies les Madames Cleaning, elles restent en poste, par alternance de semaine.

Quand je leur raconté comment l’Ambassade nous avait contacté·e·s pour prendre un avion au pied levé, elles étaient horrifiées.

Oui, c’est vrai que je reste aussi par solidarité pour qu’elles conservent leurs emplois.

Et puis entre nous, j’ai des nouvelles de certains qui ont préféré partir en cata sur un vol affrété par l’Ambassade.

D’abord, l’avion n’a pas décollé le soir comment comme prévu, donc décollage le lendemain, après une nuit passée à l’hôtel.

Ensuite, arrivée à Paris où les attend la mise en quarantaine.

Enfin, à l’issue de cette période, il n’y aura aucun train pour leur permettre de se rendre dans leur région de résidence…

Wow… ça calme !

Bref, quand enfin j’en ai eu fini avec tout cela ; j’en garde pour raconter demain, je me suis rendue à mon restaurant préfèré.

Pas de bol, arrivée à la hauteur du parking, deux motocyclistes venant à la rencontre m’apprirent… qu’il était fermé.

Bien à vous,

Isabelle