« Quand c’est dit, c’est dit ! »

14/10/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Le jour se lève

Le jour se lève

Bon, je vous en avais un peu parlé, mais hier, certains n’y croyaient pas encore.

Et pourtant je n’ai jamais été si proche du but, quand c’est dit, c’est dit !

Voilà, je viens de poser mes valises à la première étape.

Je vous prie de croire que les épreuves ont été à la hauteur de mon impatience…

D’abord j’ai fait un gros boulot en amont pour optimiser ce court séjour.

Des contacts, de la doc, beaucoup de recoupements, des nuits presque entières à faire des repérages sur Google Maps, un vrai boulot d’enquêtrice.

Mes co-équipiers m’ont dit : « Nous on gère les trajets, toi tu t’occupes du reste », et finalement cette répartition des tâches n’était pas pour me déplaire !

Ben oui, il y a mois, quand j’ai parlé de ce truc qui me bottait bien à J., il m’a répondu du tac au tac : « C’est génial, allez on va voir ! ».

Et hop, on a réservé nos billets d’avion le jour -même !

Et ceux du train pour aller prendre l’avion.

Mais comme le lendemain nous exposions notre projet à M., il s’est écrié : « C’est génial, je viens avec vous ! »

Bon, je vous rassure on s’est limités à trois.

Sauf que deux jours avant le départ, ma voiture a commencé à montrer des signes de détresse : Je démarre… je démarre pas… je démarre pas… je démarre pas… je démarre… je démarre pas… je démarre pas…

Moi, ça ne me faisait pas marrer en tous cas.

Ouigo

Ouigo

On avait le choix entre tenter le diable le Jour J à 4:00 du mat, et prendre le risque qu’elle nous fasse son caprice, ou descendre en stop, mais pour faire 18 bornes dans la nuit noire je pense qu’il aurait fallu se mettre au bord de la route à minuit ou… ???

Bien sûr, pas de bus ni de train pour une quelconque correspondance à cette heure matinale 🙂

Rien non plus sur Blablacar, trop facile.

On était très mal la veille du départ à 20:00, et moi j’avais l’impression qu’on était un peu comme dans l’émission de la Carte au trésor, je l’ai vue une ou deux fois sur la télé de l’un ou l’autre de mes potes.

Vous savez, quand faut rassembler les morceaux de puzzle pour passer à l’étape suivante.

Bon ben finalement je vais mettre des petits indices durant ces quelques jours comme ça vous allez aussi jouer avec moi !

Donc, on a (enfin) trouvé une âme charitable qui est venue passer la nuit à la maison, pour être sur place le matin et nous poser à la gare.

Franchement, je fais plutôt dans la zénitude d’habitude, mais là je crois que j’ai commencé à stresser.

Surtout quand J. m’a dit qu’il ne pouvait pas faire apparaître en ligne les billets d’un d’entre nous, pourtant bien enregistrés…

Et puis tout s’est arrangé au bout de quelques heures, ouf ^^

J’ai bien essayé de dormir à un moment, mais il y a avait une telle activité nocturne à la maison que j’ai du m’y prendre à plusieurs fois…

Ceci est un sac à main

Ceci est un sac à main

Et ce matin, une fois assise dans le train, je me suis dit YES, première étape franchie !!!

Y’a eu juste un p’tit truc qui m’a chagrinée : par la force des choses j’ai du me rendre à l’évidence que les sacs à main ne sont pas des glacières.

Et quand le sac en plastique contenant le pique-nique se coince dans la fermeture éclair du sac à main qui le contient, c’est CHIANT 🙁

Mais je l’ai fourré là en cata, parce qu’il n’y avait plus de place dans ma valise en partant, et que par ailleurs, en Ouigo le nombre de bagages est limité.

Ben oui, on est low cost ou on ne l’est pas, ça devient une philosophie depuis le temps que je pratique.

Mais bon des fois…

Voilà, j’ai même récupéré un peu de ma nuit, et là, le destin m’a encore souri 😉

Oui parce qu’il aime bien me faire des blagues, vous ne vous en êtes pas rendu compte encore ?

J’avais bien vu qu’il y avait un grand type dans le sas, avec un foulard de pirate sur le crâne qui se baissait et se relevait.

Et bien quand je suis arrivée à sa hauteur pour pénétrer dans les toilettes, j’ai vu qu’il avait étalé sa veste sur le sol et qu’en fait, il faisait sa prière.

A vrai dire, ça je m’en moque, c’est juste que je ne pouvais pas fermer la porte, parce que le cordon de sa veste était coincé à l’intérieur des toilettes…

Vous croyez que c’est facile, vous, de se trouver dans une situation pareille ???

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On pourrait lancer un groupe sur FB si ça vous est déjà arrivé de déranger un type dans sa prière pour ce genre de détail ?

Heureusement qu’un autre monsieur sympa m’est venu en aide, un grand costaud avec qui on a juste échangé un sourire.

Il parlait polonais avec sa compagne juste avant.

Au fait, à l’heure où vous lirez ces quelques lignes, j’aurai quitté nos frontières.

A moins que…

Bien à vous,

Isabelle