« Quand Deneuve rime avec de mauvais goût »

14/01/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Quand Deneuve rime avec de mauvais goût - Crédit photo izart.fr

Quand Deneuve rime avec de mauvais goût – Crédit photo izart.fr

On ne peut pas être et avoir été.

Où quand Deneuve rime avec de mauvais goût.

Même en se faisant retirer les traits.

Pauvre chair qui n’attire plus les regards.

Ça doit être en effet dur de se sentir à ce point… imbaisable, pour reprendre le panel de propos lourdingues défendus par sa plume et celle de ses consœurs.

Ne même pas avoir été le fantasme d’un viol !

Oui, ça manquait peut-être à la bio de l’une ou l’autre pour édulcorer la dure ascension dans la carrière artistique ou culturelle de ces mesdames signataires.

Il y a des milliers de femmes qui ont lâché leur colère tue jusqu’à présent face à des abus masculins avec les hastag #BalanceTonPorc, et #MeToo, des hystériques sans doute.

Il y a une centaine de femmes qui sont venues au secours de ces messieurs pour défendre, en leur nom, une liberté à importuner, façon défendeuses de la cause des femmes soumises.

Et puis quoi encore, leur mettre une couche, couper leur steack, border leurs draps, cirer leurs pompes ?

Jouer à la maman, refrain indécrottable chez certaines qui se permettent pourtant de parler de liberté… au nom des autres, tout en étant elles-mêmes asservies.

Comme d’accepter chez les garçons – parce que c’est dans leur nature – cette part de l’être balourd, frotteur… dont elles s’accommodent parfaitement, parce qu’à les lire, ça fait partie du jeu de la séduction 🙁

Importuner : Déplaire, ennuyer, fatiguer par des assiduités, des discours, des demandes, une présence hors de propos. Source Wiki 

Mais qu’il est bon de se faire importuner entre le boeuf-carotte du lundi et le pastis du dimanche, ça sent si bon la France tout ça !

Rooooo… même Berlusconi a applaudi 🙂

On ne doit pas fréquenter les mêmes hommes, et c’est tant mieux… pour moi !

D’ailleurs ces petites madames, entre deux discours sur la liberté à importuner, qu’elles nous décrivent un peu leur cadre et leur train de vie

Les transports en commun avec wagons bondés, c’était quand déjà la dernière fois pour vous ?

Les emplois précaires des femmes seules avec enfants, racontez-nous vos levers difficiles dans la nuit de l’hiver ?

La différence de salaire homme-femme, les blagues sexistes entre collègues masculins, les emplois subalternes, c’était sur quel lieu de travail s’il vous plaît ?

Ah oui, elles ont peut-être aussi un peu couché de ci de là pour arriver à leurs fins.

Mais c’était de la liberté sexuelle.

Et non pas de l’avilissement.

Bon, je vous laisse en paix Mesdames, tout en vous souhaitant de vous réconcilier avec vous-même, corps et âme, histoire que le débat prenne un peu d’élévation 🙂

Un dernier truc, face à la levée de boucliers que vous soulevez dans le monde avec vos signatures, c’est peut-être le moment opportun de jouer la carte harcèlement, non ?

Et comme je viens de lancer un nouveau hastag #BoycottDeneuve, désolée, alors je ne vous dis pas à bientôt sur les écrans.

Bien à vous,

Isabelle