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« Qui ose braver le FN »

01/05/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Qui ose braver le FN en ce premier jour de mai, où les manifestants qui viennent défiler à l’occasion de la Fête du travail se font de plus en plus rares ?

Il semble que les traditions se perdent.

Le travail n’est-il plus vraiment au coeur des préoccupations ?

Ou surtout a t-il perdu de sa valeur ?

Néanmoins, dans le clan d’extrême droite, des valeurs très traditionnelles aux odeurs réactionnaires font encore légion.

Pas de ça ici chez nous, pas de ces gens-là, ni de ces idées-là, encore moins de ces pratiques…

Certes on connaît le refrain depuis la nuit des temps.

Même pas dépoussiéré.

Sauf que, on peut défendre dans le texte de belles idées sur la famille et son harmonie nourrie de valeurs normées, le respect des traditions, bla bla bla.

Il n’en reste pas moins qu’à l’oeuvre, c’est vraiment pas convaincant !

Le père et la fille haineux ont usé de ruse aujourd’hui pour ne pas se croiser, en allant se prosterner aux pieds de la pucelle.

Enfin pucelle, aucun d’entre nous n’y était pour nous ramener une vidéo, ou des preuves scientifiques authentifiées, entre nous 😉

Pourtant, le chassé-croisé des haineux a pris une tournure relativement comique.

On n’était pas habitué au genre, et Jeanne a du bien se marrer pour une fois.

Ben oui, pour une fois, même les commentaires des journalistes étaient agréables à écouter, on aurait dit qu’ils suivaient un grand prix en direct !

Surtout quand les Femen ont fait irruption pour interrompre la fille dans son discours fasciste.

Et récidivé, en interrompant encore plus longtemps le père !

La fille est dépitée, encore un palmarès que son père lui arrache…

Des fois que vous ayez apprécié :

Dans ce pays, cependant seules des femmes aux seins nus osent l’ouvrir publiquement pour braver le FN et sa propagande.

Alors cette action méritait bien une Petite chronique rien que pour elles !

Et par deux fois le même jour, quel courage.

Certes courageuses d’affronter les cerbères du service d’ordre du FN, à demi-nues, car elles n’ont pas été ménagées par les gros bras…

Pour conclure, je me souviens des paroles de Françoise Giroud.

Cette réformiste a oeuvré à l’amélioration de la condition féminine dès les années 50.

Elle disait admirer plus le courage que l’intelligence, parce que celui-ci est partagé par beaucoup moins de monde.

Bien à vous,

Isabelle