« Référent-e de quartier, une chouette occupation »

05/03/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Référent-e de quartier, une chouette occupation - Crédit photo izart.fr

Référent-e de quartier, une chouette occupation – Crédit photo izart.fr

J’avais déjà dit tout le bien que j’en pensais dans une Petite chronique, quelques années en arrière.

Et j’ai même récidivé peu de temps après, tellement que cette pratique… m’étonnait ?

Alors si vous avez toujours rêvé d’être une cow-girl ou un cow-boy, un emploi, ou plutôt une occupation, faut pas non plus exagérer, vous attend enfin !

A vous les honneurs, la gloire, la reconnaissance, enfin tout ce qui a nourri votre enfance de pauvre petit-e désireuse ou désireux d’attirer en vain le regard des autres !

Postulez pour devenir référent-e de quartier, une chouette occupation vous-dis-je 😉

Un simple profil de mégère de plus de 50 ans toujours à l’affût des va-et-vient du voisinage fera très bien l’affaire 🙂

On recrute aussi parmi les détentrices et détenteurs de drônes, parce que pour survoler le quartier c’est impeccable.

Et cela doit permettre de se faire délivrer des autorisations très facilement aussi.

Mais si vous avez la gâchette facile, et êtes en plus équipé-e d’une arme à feu, vous avez le meilleur des profils !

Si si, j’ai recueilli personnellement ce type de confidences.

Ben oui, d’un type normal, européen, blanc quoi.

Qui n’a absolument rien à se reprocher.

Enfin, tant qu’il ne sera pas pris la main dans le sac, pour violation du secret professionnel, par exemple.

Alors quand vous imaginez qu’il est affublé du titre de référent de quartier, ça fait bizarre…

Bon, ce que j’en pense, hein, c’est pas chez moi de toutes manières !

Mais bon, voilà, c’est peut être chez vous et dans votre quartier que ce justicier sait tout de vous.

Quand vous allez, ou pas, quand vous revenez, ou pas…

Donc en cas de problème, elle ou il sera la première à collaborer avec les services d’ordre pour communiquer tout ce qui est en sa connaissance 😉

Vous voilà plutôt rassuré-e non ?

Bien à vous,

Isabelle