« Superfamilles : enfin la clé ! »

29/06/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Criquet

Criquet

Superfamilles, c’est peut-être le seul mot qui me parlait dans toute la liste que j’avais sous les yeux.

Ben, si vous aviez lu pour la première fois, il est probable que vous eussiez fait la même tête que moi ce samedi matin 🙁

Non, je n’étais pas à une dictée de Bernard Pivot, ni dans une salle d’amphi défraîchie, pas plus que dans une médiathèque climatisée, j’étais bel et bien de retour sur le terrain.

Le seul indice dont je disposais à ce jour, c’est que les sauterelles ont des antennes longues et fines et qu’en cela elles se distinguent des criquets qui les ont courtes et épaisses 🙂

Voilà comment l’on commence à identifier le sous ordre Ensifera de l’autre, Caelifera.

Qui forment eux-même l’ordre des Orthoptères, étymologiquement, du grec Orthos : droit et Ptera : aile.

Juste là, tout va bien, le cerveau établit encore les connections nécessaires à la compréhension…

Le temps s’étant un peu amélioré, nous sommes donc partis à la capture et l’identification de ces charmantes bestioles équipés de filets et de loupes.

Même si nous n’avons pas été (très) performants sur le deuxième point, la diversité végétale autour de l’Ecocentre du lyonnais, nous a permis de pousser loin nos observations.

A midi, j’en savais déjà qu’au départ, aucun doute possible !

Sauterelle verte

Sauterelle verte

Rendez-vous la prochaine fois autour de la mare.

Elle mérite qu’on s’y arrête une demi-journée, c’est peu vous dire !

En tous cas, les quatre petits gars aux côtés des adultes ce matin là, déposaient avec enthousiasme criquets et sauterelles dans leur petite boîte.

Puis observaient à la loupe le détail de détermination que montrait Rémi Chabert, naturaliste avec lequel j’ai déjà procédé à la transhumance des crapauds cet hiver.

Ça m’a rappelé mes débuts, à peu près au même âge, dans un club entomologique de la région de Grenoble, où je me retrouvais à gratter les souches d’arbre à la recherche de Rosalia Alpina.

Une passion qui ne m’a jamais vraiment quittée et à laquelle je trouve enfin le temps de m’adonner pour nourrir ma soif d’apprendre.

Mon vieux maître d’école n’avait-il pas dit ; lorsque j’avais une dizaine d’années, qu’on ferait de moi une scientifique ?

Il n’avait juste pas précisé la date …

Bien à vous,

Isabelle