« Tandis que dévalait la Bruyante »

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23/08/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Tandis que dévalait la Bruyante ; elle portait bien son nom la petite rivière qui traversait ce village de montagne, j’étais toute à mes pensées.

Entendre parler de loups et d’ours autrement, ça faisait du bien, tout comme de parler de leur rôle positif dans la nature.

Ah ben oui, ici règnent des chasseurs qui ont la gâchette facile et la susceptibilité à fleur de fusil…

Et des agriculteurs du même acabit qui d’ailleurs ont plombé le débat à l’invitation de quelque-une, sans doute potentielle élue…

En effet, la disparition du loup est souvent liée au braconnage et à l’empoisonnement, parce que carnivore alors que l’ours est omnivore.

Mais cependant il est établi que le loup prélève dans la nature avant tout des animaux jeunes, vieux, ou malades.

Pourtant, dans les Pyrénées, la présence de l’ours et du loup a côtoyé celle de l’homme depuis des millénaires.

Et la toponymie des lieux est là pour le rappeler, comme le lieu-dit Pas de l’ours, par exemple.

Cependant, il existe actuellement des mesures efficaces mises en place pour protéger les troupeaux des attaques.

Ainsi, la présence d’un berger ou d’une bergère, de clôtures et de chiens de protection tels que les Patous est le triptyque historique.

Ces mêmes chiens sont d’ailleurs utilisés avec succès depuis longtemps aux U.S. pour garder les troupeaux.

Ils protègent même des poules et des pintades élevées en plein air contre les attaques de redoutables prédateurs… les aigles !

Ce couple d’agriculteur déplorait donc la perte d’un gros veau issu d’un long travail de génétique pour obtenir un animal docile, sans danger d’agression pour l’homme (…)

Mais c’était sûrement bien là le problème… et la solution qui sauta aux yeux de nombreuses personnes présentes à la conférence !

Que peut un animal à qui on a ôté toute faculté de réagir, comme par exemple de faire face aux prédateurs ?

Vers 20:00, sur le chemin du retour complètement désert, à 40 km/h, je prenais le temps de savourer le paysage 😉

Soudain après un virage, j’ai aperçu deux chevreuils qui flânaient, nonchalants, sur le bitume…

Arrivée doucement à leur hauteur, je me suis garée pour savourer l’instant, car ils étaient nullement effrayés.

Puis ils ont grimpé sur un talus toujours en me dévisageant avec curiosité, avant de se mettre à brouter.

Merveilleuse Nature ?

Bien à vous,

Isabelle