« T’as trop bu ? »

30/08/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Ça me console, je ne suis pas la seule à passer pour une dingue.

Les conversations avec nos proches en attestent !

« La discipline est nécessaire pour vivre. Pour vivre, le corps lui-même est soumis dans toutes ses fonctions à une discipline rigoureuse. Un relâchement quelconque de cette discipline produit la maladie ». Mère, Auroville 06 Février 1969

Je venais d’envoyer cette phrase au groupe familial sur Messenger, lorsque l’un me répondit du tac au tac T’as trop bu ?

Bon d’accord, j’avais rajouté aussi ce paragraphe à la suite de l’autre :

« L’avenir de l’Inde est très clair. L’Inde est le Guru du monde. Les structures futures du monde dépendent de l’Inde. L’Inde est l’âme vivante. L’Inde incarne dans le monde la connaissance spirituelle. Le Gouvernement indien devrait reconnaître la signification de l’Inde dans ce domaine et planifier son action en conséquence. » Mère, Février 1954

Effectivement, pour nous qui sommes en plein dans le bain, cela ne fait aucun doute.

Même des décennies après, le ressenti est identique.

Par contre, effectivement, nous constatons que nous nous éloignons de plus en plus de la réalité francaise.

Plutôt de celle qu’on a laissée derrière nous pour avancer dans celle de Mère et d’Auroville.

L’expérience ici est indescriptible pour qui elle inspire, tant tout se vit dans une autre dimension que celle expérimentée jusqu’à présent.

Elle est bien sûr propre à chacune et chacun, selon ses aspirations, son vécu, son niveau de conscience aussi.

Mais bon, avons-nous vraiment le choix de cette transformation ?

En tous cas, aucun doute en ce qui me concerne, tout confirme que ma place est bien là.

Par contre, plus nous nous enfonçons dans la lecture des œuvres de Satprem, plus vertigineuse s’annonce la chute du vieux monde…

Et quelle issue après tout ce voyage ???

Je ne peux m’empêcher de mettre des parallèles entre ces écrits et ceux d’un guérisseur que j’ai eu la chance de rencontrer il y a une trentaine d’années.

Troublant de constater qu’il était, pour l’un comme pour l’autre, bien question de deux sortes d’humains évoluant ensemble mais que deux réalités séparaient…

Bon, je vous tiens informé·e·s dès que j’en sais plus, n’hésitez pas à faire de même !

Bien à vous,

Isabelle