« Testament numérique »

20/01/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Testament numérique - Crédit photo izart.fr

Testament numérique – Crédit photo izart.fr

Testament numérique, mode d’emploi.

Ben justement, y’en a pas…

Juste un grand vide.

Juridique.

Que vont devenir comptes, écrits, photos, vidéos, sites déposés sur le Net après votre passage sur terre ?

Qui pour collecter vos photos ?

Qui pour modérer les commentaires de votre site ?

Qui pour encaisser l’argent de comptes rémunérés aux défunts propriétaires ?

Qui pour répondre aux silences ?

Qui pour arrêter le flot d’infos sans connaître vos mots de passe ?

Sachez que Google a mis en place une fonction « gestion de compte inactif  » depuis 2013, qui permet à autrui d’accéder à vos comptes selon un protocole que vous aurez vous-même élaboré.

Encore faut-il que vous ayez un compte Gmail, auquel seront éventuellement liés vos comptes YouTube, Drive, Google+, Picasa…

Mais pour les réseaux sociaux, Facebook par exemple, c’est clairement exprimé : « Les règlements de Facebook interdisent toujours à quiconque de se connecter sur le compte d’une autre personne ».

Il faut quand même s’y pencher un peu.

Comme cela peut s’imaginer dans un couple, on autorisera alors son mari, sa femme, ou autre concubine-concubin à accéder à ses mails et comptes après sa propre mort, mais sans doute avec une bonne dose de réflexion en amont.

Enfin, quoi qu’il en soit, il me semble que c’est préférable de régler ces problèmes avant, parce qu’après ça doit être très compliqué pour l’entourage.

Et comme on rigolait de tout ça et du reste, avec les copines au déjeuner, entre le canard à la citronnelle et les crevettes épicées, je partage volontiers la conclusion de R. qui nous conseillait surtout d’aller boire un coup à ma santé les amies !

T’inquiète, aucune d’entre nous ne voudrait renoncer aux bonnes habitudes qu’on a prises ensemble 🙂

Tiens, d’ailleurs, qui a eu l’idée du restau de ce midi, pour la première sortie après son opération ???

Bon, allez, je vous laisse potasser tout ça en paix

Bien à vous,

Isabelle